Philippe Bond se nourrit d’anecdotes

Philippe Bond se nourrit d’anecdotes
L'humour de Philippe Bond ne laissera personne indifférent.

C’est avec son talent naturel pour l’humour anecdotique que Philippe Bond présentera son premier one man show inspiré d’histoires et de situations qu’il a personnellement vécues, les 2 et 3 juillet, sur la scène du Box Office, un endroit qui lui est familier.

Reconnu pour son aisance sur scène, le dynamique Philippe Bond démontrera que c’est souvent dans les situations les plus anodines que l’on retrouve les faits les plus cocasses.

«En fait, je m’alimente d’anecdotes qui me sont véritablement arrivées», indique-t-il.

Sa famille est le cœur des numéros de son spectacle.

«Je parle beaucoup de mes neveux avec lesquels je passe de bons moments. Je fais également un numéro d’une vingtaine de minutes uniquement sur mon père. Il est tout un personnage, tellement que je pourrais en parler pendant des heures!», précise-t-il.

 L’humoriste lavallois abordera également le thème de l’enfance.

«Je trouve que nous vieillissons trop vite. Adulte, il y a plein de choses que nous ne faisons plus. J’aimerais ça encore être un enfant pour faire des mauvais coups!», lance-t-il en riant.

Celui qui a animé pendant quelques années les Mardis de l’humour au Box Office se démarque par ses talents de raconteur.

«J’ai vraiment une facilité pour livrer des histoires inspirées de ma vie personnelle, laisse savoir l’humoriste qui s’identifie à Jean-Marc Parent. Cela me permet d’avoir un humour très différent. À plusieurs reprises durant le spectacle, il y en a plusieurs dans la salle qui se reconnaîtront dans ce que je raconte.»

Sa personnalité, son assurance et son énergie débordante ne laisseront personne indifférent. Le diplômé de l’École nationale de l’humour est d’ailleurs excité à l’idée de remonter sur les planches du «Box».

«J’ai une belle relation avec les gens de Drummondville, expose-t-il. Il y a plusieurs personnes qui m’ont écrit pour me dire que l’ambiance n’était plus la même depuis que j’anime plus les Mardis de l’humour. J’ai vraiment hâte aux 2 et 3 juillet, on va s’amuser.»

Soulignons que la mise en scène de ce premier one man show a été confiée à Joseph Saint-Gelais et la sélection de textes, à l’humoriste bien connu Sylvain Laroque.

La pensée positive

Si Philippe Bond est devenu humoriste, c’est en grande partie grâce à son père.

«Mes ambitions lorsque j’étais jeune c’était de devenir soit joueur de hockey, soit humoriste. J’étais très bon sur la glace et j’aimais également faire rire. La seule chose qui me manquait, c’est la confiance en moi. Tout me rendait nerveux. Un jour, mon père a commencé à coller des «post-it» partout sur lesquels il était inscrit «J’ai confiance en moi». J’en trouvais dans mon sac, ma boîte à lunch, mon casier et même, dans mon tiroir à bobettes! Il se disait qu’avec ça, le subconscient travaillerait et qu’un jour, ça rentrerait», partage l’humoriste qu’on peut aussi voir depuis quatre ans dans les Gags Juste pour rire.

On peut dire que la technique «post-it» a fonctionné puisque depuis sa sortie en 2002, Philippe Bond cumule les prestations dans les bars ainsi que dans différents galas et festivals. Il a même assuré avec brio à 412 reprises la première partie du spectacle «Suivre la parade» de Louis-José Houde.

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