C’est un secret de polichinelle que Parc aventure Drummondville compte créer une passerelle piétonnière et une tyrolienne géante qui relieraient les deux rives de la Saint-François. Mais d’autres projets sont aussi à l’étude, soit ceux d’implanter un Village dans les arbres et un parc de «zorbing».
Au coût de 66 000 $, une étude, réalisée par Desjardins Marketing, devrait évaluer ce potentiel sur le site d’Arbre en arbre à Saint-Joachim-de-Courval et sur la pointe de l’indien, de l’autre côté de la rivière.
Via les fonds de développement régional, la Conférence régionale des élus (CRÉ) du Centre-du-Québec a accepté de financer cette démarche. D’autres demandes d’aide financière ont été adressées aux fonds de développement touristique et aux fonds de la ruralité. «On veut voir les retombées ainsi que la viabilité des projets. On veut chiffrer les investissements, communique le directeur général de Réseaux plein air Drummond, Jacques Thibault. Idéalement, on aimerait donner le mandat de l’étude cet été et pouvoir effectuer son dépôt à la fin de l’année 2010.»
D’un bord comme de l’autre de la rivière
L’aménagement d’une passerelle piétonnière visant à relier les deux rives de la rivière Saint-François est l’élément structurant du projet, en ce sens qu’il générera du développement. «Ça va permettre la mise en œuvre de tout le potentiel», estime-t-il.
Vis-à-vis de la pointe aux indiens, située sur le territoire de Saint-Majorique-de-Grantham, la possibilité de construire quelques maisons dans les arbres est envisagée, ce qui permettrait de créer le Village dans les arbres.
La tyrolienne géante qui traverserait la rivière offrirait quant à elle une technique un peu différente des mêmes appareils actuellement en place sur le site d’Arbre en arbre à Saint-Joachim.
En outre, une nouvelle activité qui sort tout droit de la Nouvelle-Zélande est à l’étude. Il s’agit du «zorb» qui n’existerait pas encore au Canada…
Le «zorbing» consiste en des descentes de corridor où les amateurs de sensations fortes sont invités à pénétrer dans une boule géante transparente en plastique, à double paroi.
Divers types de descentes sont possibles. Par exemple, il est possible d’intégrer un peu d’eau dans le fond de la boule, ce qui donne l’impression aux participants d’être dans une machine à laver.
Une autre éventualité est d’attacher les courageux avec un harnais, à l’intérieur de la boule, qui feront des révolutions jusqu’en bas de la pente.
Ces descentes auraient lieu dans les corridors de glissade de chambres à air, utilisés l’hiver. «Ça permettra de les mettre à profit», indique M. Thibault. À l’heure actuelle, une présentation de ces projets, sur grand écran, a été offerte aux municipalités de Drummondville et de Saint-Majorique-de-Grantham ainsi qu’au comité multiressource de la MRC de Drummond.