Au début du mois de mai, la Drummondvilloise Catherine Tahan a été invitée à l’émission Denis Lévesque, diffusée sur les chaînes LCN et TVA.
Après avoir fait l’objet d’un reportage dans La Semaine, Mme Tahan a eu l’occasion de raconter sur les ondes son parcours de missionnaire humanitaire bénévole au Cambodge qui l’a conduite à créer la Fondation Kivna afin d’améliorer les conditions d’accouchement des femmes.
Son passage à l’émission de Denis Lévesque lui a permis de recevoir, sur le plateau de tournage, les félicitations et les encouragements de Claude Poirier et de Guy Mongrain.
Sous les feux des projecteurs, le temps lui a paru très court en compagnie de l’animateur. «J’étais contente qu’il me laisse le temps de développer tous les aspects de ce que j’avais à raconter», relate-t-elle.
Des courriels mais pas de dons
Depuis la diffusion, cette dernière croule sous les courriels. Plusieurs volontaires sont prêts à l’accompagner dans les pays où les conditions d’accouchement médiocres causent un fort taux de mortalité infantile.
Cependant, les besoins sont ailleurs. Mme Tahan déplore n’avoir reçu absolument aucun soutien financier, qui était pourtant le but de sa participation à l’émission.
Sans don, cette responsable devra mettre une croix sur ses prochaines missions, prévues prochainement au Cambodge et en Roumanie, une destination qui s’est ajoutée après qu’une autre bénévole, qui avait déjà mené des projets semblables en ce pays, soit entrée en contact avec elle à la suite de son entrevue.
Leur but est de créer un centre pour les jeunes filles enceintes qui n’ont aucun soutien. «On s’est dit qu’en se serrant les coudes à deux, ça pourrait marcher», raconte Mme Tahan.
Celle-ci invite donc la population ou les entreprises à appuyer financièrement sa Fondation (www.fondationkivna.org), qui est reconnue par le gouvernement canadien comme une œuvre de charité. Des reçus d’impôt peuvent être émis.
