Le comité administratif du Barreau du Québec vient de radier l’avocat drummondvillois Normand Corriveau en vertu de l’article 51 du Code des professions.
Cet article précise que quiconque peut être radier s’il «refuse de se soumettre à l’examen médical ou lorsqu’elle (la personne) présente, d’après le rapport des trois médecins, un état physique ou psychique incompatible avec l’exercice de sa profession».
Dès 1997, rappelons que Me Corriveau avait reconnu à la cour ses problèmes d’alcool lorsqu’il avait plaidé coupable à une accusation de recel de pièces de voitures volées.
En février 2006, le comité des requêtes du Barreau interdisait à Normand Corriveau d’exercer la profession d’avocat puisqu’il avait omis ou refusé de se conformer à une condition d’une ordonnance préalable, soit de s’abstenir de consommer de l’alcool.
Qui plus est, en 2002, le criminaliste a soumis à la cour un affidavit qu’il savait faux, tentant ainsi d’entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice. Étrangement, l’avocat a continué a faire de la promotion, ce qui a surpris le Barreau, comme l’a indiqué sa coordonnatrice des communications, Sylvie Berthiaume. «En général, à partir du moment où un avocat est suspendu, il n’aurait plus le droit de se présenter comme avocat, encore moins d’exercer le droit», a-t-elle commenté.