Jean Courchesne briguera l’investiture du PLC

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Par Lise Tremblay
Jean Courchesne briguera l’investiture du PLC
Jean Courchesne tentera sa chance à la course à l’investiture au Parti libéral du Canada dans la circonscription de Drummond. (Photo d’archives)

Jean Courchesne a confirmé, vendredi, qu’il briguera l’investiture du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Drummond en vue du prochain scrutin fédéral.

Natif de Drummondville, Jean Courchesne est âgé de 46 ans et est père de deux enfants. Depuis dix ans, il est à l’emploi du réseau de télévision TQS comme conseiller publicitaire pour les secteurs de Drummondville et de Victoriaville.

De plus, lors des élections provinciales de 2003, M. Courchesne s’était porté candidat au Parti libéral du Québec. Il avait alors obtenu 36,28 % des votes alors que Normand Jutras l’avait remporté avec 40,92 % du suffrage. «Pour moi, de passer du provincial au fédéral ne constitue pas un gros changement. Je vais travailler sensiblement avec la même organisation et je demeure libéral», a exprimé le candidat à l’investiture libérale, lorsque L’Express lui a demandé pourquoi il avait changé de palier gouvernement.

M. Courchesne n’a pas non plus caché qu’il a appuyé publiquement Lyne Boisvert aux élections fédérales de 2004 alors que celle-ci représentait le Parti conservateur du Canada. «Je l’ai appuyée parce qu’elle est une amie personnelle. J’avais bien dit à l’époque que je demeurais dans la famille libérale, mais que je la supportais pour une question personnelle. Rassurez-vous, je n’ai pas viré mon capot de bord», a poursuivi le candidat avoué.

Bien que la date de l’investiture n’ait pas encore été établie, Jean Courchesne estime que des élections fédérales pourraient être déclenchées à court terme, possiblement sur la question de l’environnement. «On s’attend à ce que ça bouge beaucoup cette semaine relativement à la question de l’environnement, mais il faudra observer ce qui se passera à la Chambre des communes», a indiqué Jean Courchesne.

Au cours de sa course à l’investiture, le candidat pourra compter sur Serge Ménard, président de la Commission de l’organisation du Parti libéral du Canada, lequel s’occupera de l’organisation politique.

Par ailleurs, Jean Courchesne a déjà décoché une flèche vers André Komlosy, son adversaire politique du Parti conservateur. «Je vais me présenter comme étant le seul candidat fédéraliste qui croit en un Québec fort à travers le Canada, a-t-il promis. Lorsque j’ai vu, dans le journal, les photos de la soirée de l’investiture d’André Komlosy, j’ai remarqué qu’une bonne partie de la famille Jutras était présente dans la salle. Je me suis posé des questions, car le Parti conservateur est supposé être fédéraliste. J’ai l’impression en ce moment que des bloquistes ont dernièrement revu leurs positions».

Jusqu’à l’investiture, le candidat compte aussi faire part de ses positions et défendre les valeurs sociales. «Je crois au renouveau du Parti libéral du Canada et à la vision de son chef, Stéphane Dion. Avec lui, nous pourrons bâtir un pays plus vert, plus juste et plus prospère. Il nous offre un projet pour restaurer la place du Canada dans le monde : un Canada indépendant qui défendra la paix et la sécurité; un Canada qui montera au front pour la lutte aux changements climatiques et non pour la guerre. Moi, c’est ce que je veux pour mes enfants : la liberté, des droits, un environnement sain et des projets d’avenir», a lancé, en terminant, Jean Courchesne.

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