Un message qui touche les gens… jusque de l’autre côté de l’océan

Un message qui touche les gens… jusque de l’autre côté de l’océan

Réussir sa vie de couple constitue une préoccupation d’actualité, tant ici que de l’autre côté de l’Atlantique. L’accueil extraordinaire qu’a reçu le thérapeute drummondvillois Yvan Phaneuf, avec ses conférences en Europe sur le thème «Aimer sans perdre sa liberté», révèle une soif réelle envers le sujet.

Alors que le taux de divorces et de séparations toucherait environ les deux tiers des couples, en Europe, le porte-parole de l’Approche non directive créatrice (ANDC), Yvan Phaneuf, a reçu une oreille attentive, autant sinon plus qu’au Québec. «Il faut dire qu’il y a une fraternité spontanée qui est réservée aux Québécois. En psychologie, l’approche analytique, comme la psychanalyse, a encore ses lettres de noblesse en Europe. C’est plus rationnel, ça réfère beaucoup au passé. Moi, je pratique l’approche humaniste. On s’intéresse davantage au moment présent, au vécu de la personne, à ses émotions. On met l’accent sur la communication et la satisfaction des besoins affectifs. Là-bas, on sent une soif pour ce qui a rapport à la sensibilité», a-t-il expliqué.

M. Phaneuf en était à sa cinquième tournée en Europe, lui qui a pris la relève de Colette Portelance, fondatrice du Centre de relation d’aide de Montréal, qui est le plus important institut de langue française.

Contrairement aux Québécois, qui ont l’habitude de quitter à la fin des conférences, les Européens restaient nombreux et posaient beaucoup de questions, souvent d’ordre personnel. «Le besoin est là. Il y a un grand intérêt à apprendre», a-t-il constaté.

L’auteur du livre «Les Masques des hommes», deux fois «best-seller», affirme puiser largement dans son vécu affectif pour illustrer ses propos. «C’est dans mon couple que j’ai appris le plus», a-t-il commenté.

En couple depuis 25 ans, M. Phaneuf dit avoir traversé de multiples conflits avant de vraiment choisir sa conjointe, il y a 10 ans, ce qui a joué favorablement dans la balance.

Choisir son ou sa partenaire

Selon lui, une des raisons qui fait en sorte qu’il y a autant de ruptures conjugales à l’heure actuelle, c’est que les gens n’arrivent pas à choisir leur partenaire.

«C’est ça qui est le plus dur! C’est comme si les gens gardent toujours une porte ouverte», a-t-il reconnu, évoquant aussi le fait que les occasions de rencontres, notamment avec Internet, sont beaucoup plus nombreuses qu’avant. «Tant qu’on ne fait pas son choix, ça accroche, est-il d’avis. Choisir sa partenaire, ça crée du long terme. Ça veut dire que je m’engage à te parler, à m’investir et à faire ce qu’il faut pour être heureux.»

Série de conférences

Les gens intéressés à en connaître plus sur le couple et ses dynamiques en auront l’occasion au cours des prochaines semaines.

Sitôt revenu de l’Europe, M. Phaneuf a entamé une série de conférences en sol québécois.

Jusqu’au 10 juin, en passant notamment par Granby, Victoriaville, Sherbrooke et Saint-Hyacinthe, le conférencier s’arrêtera plus prochainement le mardi 22 avril, à 19 h 30, à l’hôtel des Gouverneurs de Trois-Rivières.

Le porte-parole de l’ANDC entretiendra l’auditoire sur le thème «Nous libérer de nos "patterns"». D’après lui, chaque relation affective insatisfaisante cache des systèmes relationnels qui comportent des mécanismes de défense.

La présente conférence permettra donc de mettre en lumière certains «patterns», soit celui de «l’abandonnique et du déserteur», de «l’envahisseur et de l’envahi» ainsi que du «juge et du coupable».

En invitant les participants à faire des prises de conscience, cette rencontre vise à soulager les tensions du couple dans le but d’aider les partenaires à récupérer l’amour qui, jadis, les avait unis.

Pour obtenir davantage d’informations, il est possible de composer le 1 877 598-7758 ou de consulter le site Web www.cram-eif.org.

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