Steve Rush a ressuscité au Banquier

Steve Rush a ressuscité au Banquier
Le lutteur Steve Rush

Les amateurs de lutte de la région ont eu la surprise de voir ressusciter Steve Rush le temps d’une émission du Banquier. Alias Serge Rochon, «la terreur du ring» a eu un plaisir fou sur le plateau… et n’a pas trouvé désagréable de côtoyer les beautés de la populaire émission du réseau TVA.

M. Rochon travaille à Drummondville et y habitait jusqu’à l’an dernier. Il a déménagé à Sherbrooke en compagnie de sa conjointe pour devenir une ressource d’accueil pour des individus éprouvant des problèmes de santé mentale.

Dans sa vidéo de mise en candidature, celui-ci a évidemment fait ressortir les traits de caractère de son personnage Steve Rush, qui avait quitté l’arène en février 2005, mais aussi qu’il aimerait agrandir la maison pour que les pensionnaires aient davantage d’espace. «Steve Rush a lutté de 1986 à 2005. J’ai suivi ma formation à l’école de lutte de Montréal, avec Pat Girard. Mon personnage a été actif dans la SPW (Drummondville) et dans la CCW (Québec)», a raconté Serge Rochon, après la diffusion de l’émission.

Celle-ci a été tournée le 6 octobre dernier, mais une clause de confidentialité empêchait le concurrent d’en parler même à son entourage.

M. Rochon dit avoir voulu tenter sa chance pour relever le «défi télé» de l’expérience et réaliser certains de ses rêves. Durant l’enregistrement, il raconte ne pas avoir véritablement été nerveux ou intimidé puisqu’une seule caméra est visible sur le plateau. Il a bien aimé la surprise que l’équipe de Julie Snyder lui avait réservée. «Je suis entré dans la peau du personnage. À un moment donné, j’ai déchiré mon linge pour affronter les lutteurs du banquier en compagnie de Dark Man, alias Régis Fontaine, un autre Drummondvillois. J’ai eu un plaisir immense à faire cette émission et je pense que tout le monde s’est bien amusé durant le tournage», a-t-il partagé.

La plus haute offre que Steve Rush a reçue du banquier, c’est une somme de 67 000 $. La tentation était forte, mais il l’a néanmoins refusée puisque les montants les plus élevés étaient encore à sa portée. Puis, coup sur coup, le lutteur a ouvert les valises contenant 125 000 $, 200 000 $ et 500 000 $, ce qui a eu pour effet de réduire l’offre du banquier à 27 000 $. «J’ai réussi à aller chercher 41 000 $ finalement, a-t-il rappelé non sans fierté. J’estime qu’on est allé le plus loin qu’on pouvait. J’avais 1000 $ dans ma valise. Je n’ai pas de regret : c’est de l’argent qu’on n’avait pas au départ. Quand je parle avec des gens, ils me disent tous qu’ils auraient refusé l’offre de 67 000 $ parce qu’il restait encore les gros montants.»

Avec cet argent tombé du ciel, Steve Rochon entend agrandir la maison, mais aussi s’offrir du bon temps avec sa conjointe dans les Vieux pays. Il aimerait bien également terminer de remettre à neuf sa Ford Gran Turino 1973, un bijou.

Il ne dit pas non à organiser un nouvel événement de lutte avec des athlètes québécois du côté de Sherbrooke, mais il ne pourrait faire sortir Steve Rush de sa retraite, même si le «timing serait bon». «Je n’ai plus autant la forme qu’à l’époque», a-t-il souligné.

En participant au Banquier, Serge Rochon savait que l’impact serait grand autour de lui, mais jamais à ce point. Depuis la diffusion de l’émission, il a multiplié les entrevues et les gens le reconnaissent sur la rue. «Je suis encore sur le «high». Les gens m’en parlent énormément. Je savais que ça allait être fort, mais pas tant que ça!», a-t-il lancé.

De Julie Snyder, le Drummondvillois assure qu’elle est une professionnelle jusqu’au bout des doigts. Il a également eu la chance de rencontrer Stéphane Laporte, celui qui a adapté la formule américaine pour la télé québécoise, un «chic type». «Il avait l’air bien content de l’émission. Je pense que je leur ai donné ce qu’ils voulaient», a affirmé M. Rochon.

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