Saint-Germain fait vidanger ses quatre étangs aérés

Saint-Germain fait vidanger ses quatre étangs aérés

À la demande du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, la municipalité de Saint-Germain-de-Grantham fait actuellement vidanger ses quatre étangs aérés, au coût d’environ 450 000 $.

Les travaux ont débuté depuis la mi-août et se poursuivront jusqu’à la mi-septembre. Ils ont été confiés à l’entreprise Newalta. C’est la première fois que la Municipalité fait appel à une firme spécialisée pour ce genre d’opération.

Au dire de la directrice générale par intérim de la Municipalité, Danielle S. Gauthier, la dernière fois que les lacs ont été vidangés, cela remonte au moins à une dizaine d’années. À l’époque, les travaux étaient faits de façon artisanale.

Depuis, les règles du jeu ont changé et il faut dire que la situation pressait. «On n’avait pas le choix. C’était urgent d’agir avant qu’il y ait plus de boues que d’eau. On n’était pas en danger, mais on ne pouvait pas attendre à l’été prochain», communique Mme Gauthier.

Ces travaux s’inscrivent dans la mise à niveau du système d’épuration et maximiseront le rendement de l’usine de traitement des eaux usées. «C’est beaucoup mieux. L’eau est déjà claire. Ça va prendre moins de produits chimiques. On est sûr de ne pas avoir de refoulement», commente-t-elle. À noter que ce projet représente plus de 650 tonnes métriques sèches.

Une toilette n’est pas une poubelle

La Municipalité valorisera les boues de trois des quatre étangs, car un d’entre eux est contaminé au plomb.

Une fois déshydratées, les boues sont acheminées vers des terres agricoles ainsi que vers un site forestier. «C’est un bon engrais», assure la directrice générale.

Cette dernière dresse, à ce jour, un bilan très favorable de toute cette opération, considérant que les gens n’ont pas été incommodés par l’odeur, même en présence de vents dominants. «Il va rester à faire de la sensibilisation auprès de la population. La toilette n’est pas une poubelle», s’exclame Mme Gauthier.

Celle-ci n’en revient pas de retrouver, lors du dragage et de la déshydratation des boues, toutes sortes de choses : des petites culottes, des couches, des condoms… et même des jeans d’adulte.

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