Près de 300 personnes assistent à l’intronisation de Claude Verrier

Près de 300 personnes assistent à l’intronisation de Claude Verrier

Quelque 300 personnes ont assisté, lundi soir, à l’intronisation de Claude Verrier au sein du Temple de la renommée des affaires de la MRC de Drummond. M. Verrier est le 19e bâtisseur à faire partie de ce groupe sélect créé en 1996 par la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID).

Tout comme au soir du dernier Gala des affaires, où le prix George-Haggerty lui a été décerné, l’émotion était palpable dans la voix et sur le visage de Claude Verrier. Celui-ci était ému de voir qu’autant de gens, provenant de diverses sphères d’activité, s’étaient déplacés pour le saluer. «Claude Verrier se dévoue pour sa communauté depuis 35 ans. Je suis très heureuse de voir de nombre de personnes réunies ici ce soir (lundi). Ça démontre bien que Claude Verrier est un rassembleur», a lancé la présidente de la CCID, Gloria Lemire.

Présenté comme une machine à remonter dans le temps (il est notamment le père du Village québécois d’antan et détient une maîtrise en histoire), M. Verrier a pris la parole pour souligner les faits marquants d’une carrière bien remplie. Étroitement associé au monde de l’éducation, du tourisme et au mouvement coopératif, c’est en 1970 que la «formidable aventure» de Claude Verrier a véritablement pris son envol, lorsque la CCID lui a confié les rênes d’une étude sur l’historique du manoir Trent. Deux ans plus tard, il a mis sur pied une corporation «avec un groupe de gens voulant faire de Drummondville un incontournable». Le premier jalon du Village québécois d’antan était posé.

Me André Jean, lui-même membre du Temple de la renommée des affaires (2000), a bien connu Claude Verrier à cette époque. Il se souvient d’un jeune homme fougueux qui bouillonnait d’idées pour obtenir le financement de projets un peu fous. «Claude, c’est un leader. Déjà à l’époque, il se démarquait de pas son dynamisme, son audace. Quand il croyait à son projet, il fonçait. Ça prenait un rêveur passionné comme lui pour démarrer un projet comme le Village», a-t-il souligné.

Même si plusieurs lui reconnaissent la paternité du seul site francophone classé historique, Claude Verrier, en toute humilité, redonne le crédit à ceux et celles qui l’ont appuyé durant toutes ces années. «Le Village québécois d’antan est un grand succès grâce à l’appui de la collectivité et à des conseils d’administration fantastiques. Des hommes et des femmes extraordinaires m’ont appuyés», a-t-il lancé, tout en remerciant la Chambre pour l’hommage qui lui était rendu.

Même s’il a quitté la direction de son «bébé» en 2004, Claude Verrier est toujours actif dans la communauté. Il est aujourd’hui président de la Coopérative de services de santé Robert-Verrier, à Saint-Cyrille-de-Wendover, ainsi que de la fondation qui s’y rattache.

M. Verrier succède à Germaine Morin Proulx à titre de bâtisseur. Il rejoint au sein du Temple de la renommée des affaires de la MRC de Drummond ses frères Michel (2006) et feu René (1999). Sa cimaise sera installée sur le mur de la salle Royal de l’hôtel Le Dauphin, à côté des 18 autres, au cours des prochains jours.

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