Osram Sylvania retranche quelques postes

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Par Lise Tremblay
Osram Sylvania retranche quelques postes

Parce qu’elle pourrait laisser tomber une ligne de production de lampes énergivores, Osram Sylvania retranchera une dizaine de postes incessamment dans son usine de Drummondville.

Selon Claude Richard, directeur des ressources humaines, un total de 30 personnes sont visées par cette restructuration, mais plusieurs d’entre elles pourront fort heureusement conserver leur emploi. «C’est notre ligne de production de lampes de vieille technologie (fluorescents) qui est au ralenti. Ces produits sont énergivores et disparaîtront sous peu du marché. Nous devons donc couper des postes, mais les conséquences en termes d’emplois ne seront pas trop importantes», précise M. Richard.

Certains employés profiteront d’un programme de mise à la retraite alors que d’autres seront appelés à travailler sur une toute nouvelle ligne de production unique à l’usine drummondvilloise. «Nous avons des produits de niche qui atténueront les effets de la mise à pied. Ces gens auront l’occasion de travailler sur ces produits selon un horaire de soir, de nuit ou de fin de semaine. Donc, nous avons une mauvaise nouvelle d’un côté et une bonne de l’autre», observe Claude Richard.

En guise de précision, l’usine de Drummondville est la seule filiale d’Osram Sylvania à l’échelle mondiale à concevoir des lampes en U pour les marchés commercial et industriel de même que des lampes de bronzage. «Ces produits de spécialité sont uniques à chez nous. Par exemple, ils ne sont pas reproduits en Chine, là où Osram a une usine de 4000 employés. Celle-ci se concentre notamment à la fabrication de petites ampoules écoénergétiques. À l’interne, elle n’est donc pas en compétition avec nous», précise le directeur.

Malgré tout, M. Richard ne cache pas que le ralentissement économique frappe sérieusement l’usine drummondvilloise, qui regroupe à l’heure actuelle tout près de 175 travailleurs. «On survit, confie-t-il dans un soupir. La situation n’est pas évidente pour personne, mais on réussit tant bien que mal à maintenir nos volumes. Vous savez, rares sont les entreprises qui ne connaissent pas de difficulté aujourd’hui. On doit constamment s’ajuster.»

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