Le syndicat des pompiers de Drummondville invite la population à voter, le 1er novembre, pour les candidats qui ont à cœur la sécurité et le bien-être de la population.
Les membres du Regroupement des pompiers de Drummondville AFPC-16500 précisent qu’ils ont mené une étude auprès de leurs collègues au cours des dernières semaines, étude qui a confirmé leurs craintes. Drummondville, 14e ville en importance au Québec, est une des municipalités ayant le plus faible nombre de pompiers par 1000 habitants.
Récemment, le syndicat des pompiers a demandé l’ajout de 20 pompiers supplémentaires. Or, la direction de la Ville de Drummondville a rétorqué que le nombre de pompiers est comparable à celui des autres municipalités et que cette demande est frivole.
Le syndicat a aussi rappelé que Drummondville emploie 38 pompiers, huit à temps plein et 30 à temps partiel. Pour une municipalité d’environ 68 500 habitants, cela équivaut à un ratio de 0,555 pompier par tranche de 1000 habitants. «Dans les derniers débats, les représentants de la Ville ont fait des comparaisons avec la villes de Saint-Jérôme. Cependant, il importe de préciser que Saint-Jérôme emploie 47 pompiers. De ce nombre, 35 sont à temps plein et 12 sont à temps partiel. Pour une population de 65 255 habitants, on observe un ratio de 0,720 pompier par tranche de 1000 habitants. Fait intéressant : Sherbrooke a un ratio de 1,298. 194 pompiers, dont 152 à temps plein et 42 temporaires, travaillent à ce service», a indiqué Normand Pelletier, conseiller syndical, en précisant que ces chiffres ont été obtenus auprès des directeurs de services d’incendie et d’organisations syndicales.
En considérant ces chiffres, M. Pelletier demande à la population de tenir compte de ces chiffres. «La priorité des pompiers a toujours été la sécurité des concitoyens. Un service des incendies professionnel, ça ne s’improvise pas! Dimanche, les Drummondvillois devront demander aux candidats de prendre position sur la situation du service des incendies de Drummondville», conclut-il.