Forêt Drummond : le dossier est enfin clos… ou presque!

Forêt Drummond : le dossier est enfin clos… ou presque!
Le ministère devait procéder rapidement à la cession du terrain de La Plaine parce que le bâtiment d'accueil était infesté de champignons et de moisissure.

Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune n’aura finalement pas considéré la demande de la MRC de Drummond de surseoir sa décision de céder gratuitement à Saint-Majorique-de-Grantham la partie du terrain se trouvant sur son territoire. Or, il assure qu’il fera une offre similaire à Drummondville.

Depuis 2003, les discussions perduraient. La MRC souhaitait assumer la gestion de la Forêt Drummond, dont les terres appartenaient au ministère ainsi qu’à Hydro-Québec.

En 2007, le ministère lui avait soumis une offre de délégation de gestion, qui constitue le protocole à suivre pour des terres publiques intramunicipales, comme il en est question ici. «Ça se fait dans d’autres MRC et ça fonctionne très bien. Mais dans ce cas-ci, c’est pas mal plus compliqué», fait savoir Céline Guimont, directrice des affaires régionales de la Mauricie et du Centre-du-Québec, au MRNF.

Faute de consensus au conseil des maires de Drummond, le ministère a finalement rompu les négociations et offert de céder gratuitement à Saint-Majorique-de-Grantham la partie du terrain se trouvant sur son territoire. «Quand aucune porte ne s’ouvre, il faut trouver d’autres solutions», laisse tomber la directrice. Et la situation pressait, en raison des infrastructures laissées à l’abandon. «Ça nous a forcés à prendre cette décision», informe Mme Guimont.

En effet, au dernier conseil des maires, le représentant de Réseaux plein air Drummond, Michel Bourgeois, avait informé que le bâtiment d’accueil au centre La Plaine était infesté de champignons et de moisissure.

Sa fermeture était suggérée, du moins temporairement, et qu’une toilette chimique soit installée pour les visiteurs.

Même offre à Drummondville

Pour être conséquent, le ministère entend aussi offrir à Drummondville sa portion de terrain située sur son territoire pour des fins de récréation et de loisirs. Il est impossible de connaître la superficie exacte des terres ciblées, ce sujet étant présentement en évaluation. Mais au dire de Mme Guimont, les discussions sont favorables. La mairesse de Drummondville, Francine Ruest-Jutras, ne cache pas que le conseil municipal considérera avec intérêt la proposition. «On serait bien contents», s’exclame-t-elle. Les élus drummondvillois voient déjà les projets de développement possibles avec CÉREF. Ils sont prêts à mettre en valeur et à protéger cette ressource. Mme Ruest Jutras entend également faire la même démarche auprès d’Hydro-Québec, pour qu’il lui cède une partie de son terrain. Mais avant de régler ce dossier, la Ville devrait conclure, d’ici l’automne 2009, son entente avec le ministère. De son côté, le maire de Saint-Germain-de-Grantham, Yvon Nault, a interpellé les élus du conseil des maires à savoir si chaque partie avait enfin trouvé son compte. «Est-ce la fin des déchirements?», a-t-il questionné. Cette fois, personne n’a présenté d’opposition.

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