Fini de rouler ses cennes!

Fini de rouler ses cennes!
Claude Bisson pose ici devant la machine qui change la monnaie en argent sans effort. Les utilisateurs ont même la possibilité de faire un don de charité.

Avec l’arrivée de machines automatisées pour changer la monnaie en argent, il n’y a plus de raison de laisser «dormir» dans ses tiroirs son «petit change».

Depuis quelques semaines, les consommateurs du nouveau Métro Plus et du Super C peuvent recourir aux services de cette machine aux allures de guichet automatique.

Son utilisation est plutôt simple : il suffit de disposer dans un plateau sa monnaie, d’attendre que la machine ait effectué son travail, de prendre le reçu et d’aller ensuite l’échanger contre des billets à la caisse du supermarché. En contrepartie, le fabricant de ces machines, CoinStar, conserve un peu moins de 10 % de la valeur de la transaction.

Le propriétaire du Métro Plus, Claude Bisson, ne revient pas de l’engouement suscité par la machine automatisée. Des transactions sont réalisées chaque jour. Il se dit en outre surpris de constater qu’autant de gens ont chez eux des pots remplis de «petit change». «Les gens vident leurs poches et, souvent, ça s’accumule. À un moment donné, ça vient décourageant de tout rouler ça, d’autant plus que les rouleaux ne sont plus acceptés partout», a-t-il indiqué.

Toute cette monnaie qui «dormait» se retrouve de nouveau en circulation. Ce qui doit faire l’affaire du gouvernement canadien, car il en coûte désormais plus d’un cent pour produire une pièce d’un sou, rappelle M. Bisson À la suite de démonstrations, il appert que la machine est en mesure de comptabiliser en moins de 15 minutes l’équivalent de 10 kilos de monnaie.

Concernant les frais, Claude Bisson rappelle que les rouleaux, qu’ils soient en plastique ou en carton, coûtent de l’argent, eux aussi.

Notons que ces machines automatisées ne se retrouvent que pour l’instant dans certains supermarchés Métro et Super C de la province, et ce, en vertu d’une alliance entre les deux corporations. À ce titre, le propriétaire du Métro Plus souligne que son supermarché reçoit une minime redevance, l’objectif étant plutôt d’offrir un service additionnel à la clientèle.

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