Toujours sous enquête, l’incendie qui a ravagé une partie de l’usine drummondvilloise de Planchers Mercier, dans la nuit du 30 décembre, pourrait avoir été causé par une défectuosité d’un système au gaz naturel.
C’est du moins une piste que tentent de confirmer les enquêteurs du Service de sécurité incendie de Drummondville, a indiqué plus tôt aujourd’hui le chef de division aux opérations du Service, Yves Beaurivage. «Ça pourrait aussi être de la poussière de bois en suspension. Ça ressemble à du gaz», a-t-il affirmé.
Près d’une trentaine de pompiers avaient été nécessaires pour éteindre le brasier qui avait été provoqué par une explosion. L’opération des sapeurs avait duré près de quatre heures.
Par chance, personne ne se trouvait à l’usine au moment du sinistre, les employés étant en congé jusqu’au 7 janvier.
Selon le chef Beaurivage, le feu s’était déclaré à une extrémité d’un bâtiment en béton d’environ 200 pieds de longueur qui sert à entreposer des copeaux de bois. Heureusement, celui-ci n’était rempli qu’au tiers. «La déflagration a été tellement forte que des portes qui doivent peser entre 2000 et 3000 livres situées à l’autre bout se sont ouvertes», a-t-il raconté. À leur arrivée sur les lieux, les pompiers ont également dû composer avec un incendie qui s’était déclaré à l’extérieur du bâtiment. C’est que l’explosion a été telle que des étagères fixées à un mur extérieur du bâtiment se sont affaissées sur des fils électriques, les sectionnant du même coup. Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu au bois et aux pneus qui s’y trouvaient.
Tout indique que les dégâts s’élèvent à quelques centaines de milliers de dollars.
Il y a quelques mois, rappelons que les sapeurs drummondvillois s’étaient rendus chez Planchers Mercier, dans le parc industriel, à la suite d’une explosion qui était cette fois survenue dans une bouilloire. Un travailleur avait été blessé.
