Drummondville, une plaque tournante du handball au Canada

Drummondville, une plaque tournante du handball au Canada
L’entraîneur du club de handball de Drummondville

Revenue au Québec au cours des dernières semaines, Anne-Marie Cloutier a rapidement repris l’entraînement en compagnie des joueuses d’Équipe Canada. Faisant partie de l’équipe féminine senior nationale depuis cinq ans, la Drummondvilloise est désormais considérée comme l’une des vétéranes du club.

«Présentement, on met les bouchées doubles en vue des qualifications pour le championnat du monde, qui auront lieu en mai 2009», a précisé la handballeuse de 25 ans.

Habituellement, les entraînements de l’équipe nationale ont lieu à Montréal, mais l’un d’entre eux s’est déroulé à Drummondville, la semaine dernière, notamment en raison de la présence d’Anne-Marie Cloutier, mais aussi de celle de plusieurs handballeuses de haut calibre au Centre-du-Québec. Trois joueuses issues du club de handball de Drummondville pourraient effectivement rejoindre Cloutier au sein de l’équipe canadienne senior d’ici peu. L’arrière-centre Catherine Poirier, la gardienne Justine Lallier et l’ailière Nassima Benhacine tentent présentement de se tailler une place au sein du club dirigé par le Québécois Christian Latulippe.

Autre preuve que Drummondville est devenue une véritable plaque tournante du handball au Canada, deux joueuses du club local ont percé l’alignement de l’équipe canadienne chez les juvéniles. Laurie Lavallée et Alexandra Dauphinais participeront donc aux Jeux panaméricains, en septembre, au Brésil.

Fraîchement nommé au poste d’entraîneur-adjoint d’Équipe Canada senior, l’entraîneur-chef du club de Drummondville, Stéphane Berteau n’est pas peu fier des progrès accomplis par ses protégées au cours des dernières années. Selon lui, quelques talents locaux pourraient même suivre les traces d’Anne-Marie Cloutier et se dénicher un contrat professionnel en France. «Le développement du handball va très bien à Drummondville. Et ce n’est qu’un début! Le programme sport-études de la polyvalente Marie-Rivier, qui a pris son envol cette année, va nous permettre de mieux encadrer les athlètes», a expliqué celui qui a mené l’équipe de Marie-Rivier à la conquête du championnat canadien juvénile, l’an dernier. «À Drummondville, la plupart de nos athlètes ont commencé à jouer au secondaire, mais depuis peu, on initie les jeunes au handball dès le primaire, a ajouté l’entraîneur-adjoint d’Équipe Canada. Plusieurs de nos anciennes joueuses ont étudié en enseignement à l’université. Maintenant qu’elles sont de retour dans la région pour y enseigner, elles nous aident à promouvoir le handball dans leurs cours.»

Coordonnateur du programme sport-études de la polyvalente Marie-Rivier, Stéphane Berteau n’est évidemment pas étranger à l’émergence des handballeuses drummondvilloises sur la scène nationale. Celui qui enseigne ce sport depuis 26 ans occupe notamment un poste de représentant au sein de la Fédération québécoise de handball olympique.

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