Cannabis : les tablettes se vident mais il reste de la fleur séchée

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Par Jean-Pierre Boisvert
Cannabis : les tablettes se vident mais il reste de la fleur séchée
La Société québécoise du cannabis. (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

CANNABIS. La boutique de la Société québécoise du cannabis à Drummondville a vu ses tablettes se dégarnir en fin de semaine et n’avait plus à vendre, lundi matin, que de la fleur séchée et des cocottes.

«Nous n’avons plus de joints, ni de gélules, ni d’huiles sauf en vaporisateur. Il ne reste que de la fleur séchée et des cocottes. Mais il se peut qu’on finisse par en manquer. Nous attendons une livraison aujourd’hui», a dit un employé.

Les longues files d’attentes à la porte de la boutique du boulevard Saint-Joseph avaient toutefois disparu ce lundi alors que les premières journées des 17-18 et 19 octobre montraient que des centaines de personnes attendaient leur tour pour entrer faire leurs achats.

«Il n’y a peut-être pas tous les produits, ni les saveurs les plus populaires, mais ils ont à encore vendre du cannabis sous forme de fleur séchée. Je n’ai pas eu de misère à faire un choix. Les employés sont bien formés et connaissent bien leurs produits», a commenté un client satisfait cet après-midi.

Syndicalisation?

Par ailleurs, le Syndicat canadien de la fonction publique a déposé une demande d’accréditation syndicale pour les employés du magasin de Drummondville de la Société québécoise du cannabis, ont indiqué plusieurs sources. La demande a été faite vendredi dernier et il faut mettre 24 heures avant qu’elle soit affichée sur le site internet du TAT. Selon les syndicats, les employés trouvent insuffisant le salaire actuel de 14 $ de l’heure.

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