La Société de généalogie s’est penchée sur l’église Saint-Frédéric

La Société de généalogie s’est penchée sur l’église Saint-Frédéric

DRUMMONDVILLE. En cette année 2015, qui marque son 20e anniversaire de fondation, coïncidant avec le 200e de la Ville, la Société de généalogie de Drummondville (SGD) a frappé un grand coup en présentant quatre magnifiques volumes sur les «Baptêmes, Mariages et Sépultures» des registres de la paroisse Saint-Frédéric.

Lors d’une rencontre de presse qui s’est tenue à l’église St-Frédéric, mercredi après-midi, Claude Verrier, historien bien connu, ainsi que deux proches collaborateurs Pauline Jutras et Daniel Jutras, et d’autres bénévoles ayant participé à la cueillette, ont présenté le fruit de leur travail au maire Alexandre Cusson. Il faut noter que ces données recueillies pour la période de 1815-1940 ont été numérisées. Elles comprennent 15 558 baptêmes répartis en deux volumes, 2683 mariages et 6163 décès.

Comme l’a souligné Claude Verrier, «ces registres ont eu une influence capitale dans notre histoire ; ce sont ces registres, tenus par les représentants de l’Église catholique, qui étaient transmis aux autorités civiles une fois l’an jusqu’à la fin décennie 1960».

La Société de généalogie de Drummondville a bénéficié d’une subvention de 2000 $ de la Ville de Drummondville et d’une participation financière de 5000 $ de Gilles Soucy, marguiller à l’église St-Frédéric.

Ces volumes seront disponibles pour consultation dans plusieurs bibliothèques et auprès des différentes sociétés de généalogie du Québec. De plus, ils sont déposés aux Archives du gouvernement du Canada et à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

«C’est un travail volumineux qui témoigne de notre histoire riche de ces hommes et de ces femmes qui furent des pionniers et que les générations qui vont suivre apprendront à découvrir. La Ville est fière d’être associée à cette contribution exceptionnelle. La Société de généalogie aura de nouveaux locaux en 2017, qui seront situés dans la future bibliothèque», a déclaré le maire Cusson.

Gilles Soucy et Alexandre Cusson se sont vus remettre leur arbre généalogique, une courtoisie de trois bénévoles de la SGD, Claude Simoneau, Céline Bell et Michel Giguère (ainsi que Denise Duquette). Il a été possible d’apprendre que Jean Soucy est arrivé en Nouvelle-France en 1676 et que Jehan Cusson a traversé l’Atlantique en 1655.

Par la même occasion, Murielle Verrier, la sœur de Claude, a présenté la publication de luxe «Église St-Frédéric, chapelle-mère des Cantons-de-l’Est», un ouvrage où sont rédigées les grandes lignes de l’histoire de l’édifice religieux qui surplombe le centre de Drummondville.

Mme Verrier a expliqué : «La population ou communauté catholique (canadienne-française et irlandaise) a eu un vécu mouvementé suscité par certains événements dont deux incendies (1899 et 1921), une démolition et une relocalisation. Nous saluons leur courage et leur ténacité. Pour chacune de ces églises, nous abordons la localisation et la construction et pour cette dernière (l’actuelle datant de 1922), nous avons concentré nos efforts sur l’aménagement extérieur puisque de nombreux ouvrages traitent de l’aménagement intérieur de ce joyau patrimonial. Nous greffons le volet de la restauration majeure de cet édifice au cours des années 2005-2008. Nous avons eu le privilège d’accéder aux dossiers personnels de Laurent Joyal, l’architecte responsable et à ceux de Jacques Milot, marguiller responsable de ces travaux. Aussi, nous avons tracé les grandes lignes de la construction des presbytères, lieu de résidence permanente des curés… Ainsi nous apportons notre modeste contribution à l’histoire en partageant les connaissances et en les diffusant. Nous éviterons que cette période de 1815 à 1940 passe à l’oubli».

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