La protection de la gestion de l’offre maintenant inscrite dans la loi

La protection de la gestion de l’offre maintenant inscrite dans la loi
Martin Champoux, député de Drummond, et Yves Perron, député de Berthier-Maskinongé. (Photo : Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services)

POLITIQUE. Le député de Drummond, Martin Champoux, se réjouit de la promulgation du projet de loi C-202, déposé par le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, visant à protéger intégralement la gestion de l’offre.

Après avoir été adopté unanimement par la Chambre des communes, puis adopté sans amendement par le Sénat, le projet de loi a reçu, le 26 juin, la sanction royale, devenant officiellement une loi.

L’agriculture, sous le régime de la gestion de l’offre au Québec, soit le lait, les œufs et la volaille, représente quelque 6 500 fermes familiales qui fournissent 116 000 emplois, le tout pour fournir des produits savoureux et de qualité sur nos tables, indique le Bloc.

«Après des années de travail, notamment par notre porte-parole en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de Gestion de l’offre, Yves Perron, nous y sommes enfin : la protection intégrale de la gestion de l’offre est maintenant une réalité incontournable et inscrite dans la loi, a souligné le député Champoux, dans un communiqué. Dans le contexte actuel de conflit commercial, et avec des négociations à venir, il était essentiel qu’on garantisse que ce pilier propre à notre économie soit pleinement préservé. L’agriculture québécoise est un fleuron qu’il nous fallait protéger : nous en avions fait la promesse en campagne électorale et c’est maintenant chose faite.»

Pour le Bloc québécois, l’aboutissement de ce projet de loi est le résultat d’un travail de longue haleine mené aux côtés des entrepreneurs agricoles du Québec.

«Nos agriculteurs travaillent fort, souvent sept jours sur sept, dans des conditions difficiles pour fournir aux Québécois des produits de qualité tout en assurant la rentabilité de leur entreprise. Leur activité, depuis toujours un secteur clé de notre économie et de notre culture, est aujourd’hui à un point critique. La promulgation de notre projet de loi constitue, en ce sens, une victoire historique non seulement pour notre agriculture et nos régions, mais aussi bel et bien pour le Québec. Je tiens à remercier tous les acteurs qui ont contribué à ce qu’enfin la protection intégrale de la gestion de l’offre devienne une loi. Les fermes québécoises font partie de notre histoire. Par cette adoption, nous faisons en sorte qu’elles fassent partie de notre avenir», a conclu Martin Champoux.

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