Mission accomplie pour Edward Ouellet

Mission accomplie pour Edward Ouellet
 Edward Ouellet était en action sous les couleurs de l’équipe québécoise Premier Tech X Endo Lévis au Tour de Beauce. (Photo : Daniel Mallard)

CYCLISME. Edward Ouellet n’est pas monté sur le podium au Tour de Beauce, mais il peut se dire mission accomplie. Dans le cadre de la plus ancienne course cycliste par étapes pour hommes élites en Amérique du Nord, le Drummondvillois a rivalisé avec des athlètes internationaux de niveau professionnel.

De retour au Québec après un séjour de trois ans en France, Edward Ouellet a notamment attiré l’attention lors de la troisième étape du Tour de Beauce. Celui qui fait désormais partie de l’équipe québécoise Premier Tech X Endo Lévis s’est hissé en septième position lors de cette exigeante épreuve de 169 kilomètres se concluant au sommet du mont Mégantic.

Le Tour de Beauce avait pourtant mal débuté pour Edward Ouellet, qui avait dû se contenter de la 84e place lors de la première étape, une épreuve de 198 kilomètres disputée dans les environs de Saint-Gédéon. Lors de la seconde étape, une course de 164 kilomètres tenue à Saint-Odilon, il avait terminé au 37e rang.

«La première journée, on s’est fait un peu piéger, a raconté l’athlète de 27 ans au lendemain de la dernière étape. Normalement, c’est rare que ça part en échappée dès la première journée au Tour de Beauce. Le groupe de favoris est parti et on a perdu quatre minutes sur ce groupe-là.»

Edward Ouellet s’est hissé en septième position lors de la troisième étape du Tour de Beauce. (Photo : Daniel Mallard)

«Ç’a mal commencé, alors les autres journées, on était très offensifs, a-t-il enchaîné. J’essayais de reprendre mon temps et de me détacher du peloton. Ça me coûtait cher en énergie. Malgré tout, j’ai réussi à livrer une bonne performance à Mégantic, même si j’ai été très actif en début de course. J’étais surpris de mon résultat, mais surtout, j’étais vraiment content!»

Au lendemain d’une 43e place lors de la quatrième étape, un critérium de 70 kilomètres dans les rues de Québec, Edward Ouellet a été forcé à l’abandon lors de la cinquième étape, une épreuve de 122 kilomètres disputée à Saint-Georges.

«Malheureusement, je suis tombé malade après la troisième étape. J’ai commencé à avoir mal à la gorge au critérium de Québec. Dimanche, je n’étais vraiment pas en forme. C’est pourquoi j’ai dû abandonner», a-t-il expliqué.

L’étudiant en kinésiologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières estime également avoir mal géré la pression à la suite de sa solide performance au mont Mégantic.

«Avec la fatigue et mon virus, je suis tombé anxieux. Je me mettais une pression que je n’étais jamais mis cette année. Jusque-là, je courais pour le plaisir. J’avais une chance d’être dans le top dix ou même le top cinq au général, mais je n’ai pas couru comme je l’ai fait depuis le début de l’année.»

Objectif plaisir aux championnats canadiens

Avant de débarquer en Beauce, Edward Ouellet avait décroché une troisième position au classement général du Grand Prix de Charlevoix, une course de quatre étapes servant de sélection pour les Jeux du Canada.

«Il y avait des athlètes de haut niveau, mais j’ai quand même réussi à monter sur le podium. J’ai vu que j’avais la forme, même si j’avais beaucoup moins de kilomètres et d’heures d’entraînement que ces dernières années. Cette course-là m’a mis en confiance. Je savais que je pouvais livrer une bonne performance sur la montée à Mégantic.»

Edward Ouellet. (Photo d’archives)

Edward Ouellet se prépare maintenant à participer aux championnats canadiens de cyclisme sur route, qui se dérouleront à Saint-Georges, en Beauce, du 27 au 30 juin. L’an dernier, il était parvenu à atteindre la troisième marche du podium lors de l’épreuve du contre-la-montre.

«L’objectif au championnat canadien, c’est de courir pour la même raison que je suis revenu au Québec : pour le plaisir, a-t-il expliqué. Je veux apprécier ces moments-là. C’est sûr que j’ai un résultat derrière la tête, mais je n’y vais pas que pour ça. J’y vais d’abord pour l’expérience.»

«Si j’arrive à courir détendu, sans pression, j’ai clairement la forme cette année pour terminer sur le podium au contre-la-montre. À la course sur route, c’est généralement plus difficile, mais cette année, j’ai réussi à progresser dans cette facette. J’aimerais donc aller chercher au moins un top dix», a conclu celui qui s’implique comme entraîneur au sein du club de triathlon Triomax junior.

Partager cet article