COMMUNAUTAIRE. L’événement «24 heures de cuisine collective» est de retour pour une deuxième édition, ces 4 et 5 juin. Organisée par le Carrefour d’entraide Drummondville (CED), l’activité permet à environ 100 citoyens de s’impliquer pour une bonne cause en donnant de leur temps pour préparer des repas qui seront ensuite redistribués à certains organismes.
En tout, ce sont 600 repas qui seront préparés pour des organismes partenaires du CED, tels que l’Ensoleilvent, la Piaule, Habit-Action, le Tremplin, le Comptoir alimentaire et la Tablée populaire. Ces repas sont cruciaux pour les organismes qui pourront ainsi se concentrer sur leur mission principale, sachant qu’ils pourront nourrir leurs bénéficiaires.
Le but de l’événement : redonner à ceux qui en ont besoin, comme le dit le slogan de la cuisine collective «cuisiner au suivant».
Au lieu de 24 heures de cuisine ininterrompues, les organisateurs ont opté pour deux journées de 12 heures de travail. Cela s’explique en partie par les difficultés rencontrées l’année dernière pour trouver des participants pour la nuit, explique le responsable de la cuisine collective du CED, Jonathan Goupil.
Parmi toutes ces heures de bénévolat, chaque groupe de participants travaille pendant une plage horaire de 3 heures pour préparer des repas, tels que du pâté chinois ou un mélange de riz avec du porc et des légumes.
Se donner pour la bonne cause
Sophie Boudreau est membre d’un groupe de personnes retraitées à Drummondville. Elle a décidé de s’impliquer, avec neuf de ses amis. «J’ai entendu parler de cet événement et j’ai proposé à certaines personnes de venir m’accompagner et le tour était joué», mentionne-t-elle.
Une activité qui se fait beaucoup mieux en groupe. «Si j’avais été seule, je ne serais sûrement pas venue. Le fait de faire cette implication avec des gens que je connais, ça rend le tout beaucoup plus amusant», ajoute la bénévole du 24 h de cuisine collective.
«Par exemple, si, à la caisse, on te demande de l’argent, tu ne sais pas trop ce que ça devient, alors que, lorsque tu cuisines et qu’à la fin tu as un repas complet dans tes mains, tu as plus le sens du devoir accompli», raconte le responsable de la cuisine collective.