DRUMLINE. Le championnat québécois de drumlines débarquait à l’école secondaire Marie-Rivier. Plus de 80 percussionnistes de tous âges se sont donnés en spectacle devant un gymnase plein à craquer. À la clé, plusieurs trophées ont été remis aux équipes qui se sont démarquées.
Dès le lancement de l’événement avec la catégorie junior, le gymnase était plein. On pouvait voir des musiciens âgés de moins de 15 ans donner tout un spectacle à la foule composée de parents et amis. Chaque équipe a droit à une seule représentation, ce qui signifie qu’aucune faute n’est tolérée.
En tout, 13 équipes sont inscrites au tournoi et redivisées en cinq catégories. Dans certaines catégories, malheureusement, les équipes se retrouvent seules. La pression est alors moins haute, puisqu’ils sont sûrs de gagner.
D’ailleurs, les équipes ont beaucoup de critères à respecter pour avoir la meilleure note possible. Premièrement, la prestation en elle-même, chaque fait et geste sont scrutés pour voir s’il y a eu des erreurs. De plus, les musiciens doivent faire leur entrée dans un calme et dans un ordre strict, puisqu’ils sont évalués là-dessus. «Lorsqu’il rentre sur scène, les équipes ont un temps imparti pour se placer et doivent aussi respecter l’emplacement qu’ils ont en suivant les lignes marquées sur le sol», indique l’adjointe administrative à Arts en mouvement Québec, Coline Reveillet.
Cette compétition marque aussi la fin d’une saison assez mouvementée pour les participants. En tout, ils ont pour la majorité pris part à 5 compétitions en comptant celle de Drummondville.
Une équipe bien spéciale
Dans la catégorie «Indépendant concert», une seule équipe est inscrite. De premier abord, ils semblent être un groupe bien normal, mais quelque chose d’original les unit. «Nous sommes tous des parents d’enfants qui font du drumline», explique la cheffe d’orchestre du groupe Drumline senior senior, Laurie Carrier.
Ce groupe de parents s’est lancé le défi de faire la même discipline que leurs enfants. «À la base, très peu d’entre nous ont déjà joué d’un instrument. C’est donc avec une pratique par semaine qu’on en est arrivé à créer un spectacle de drumline», ajoute la mère et cheffe d’orchestre. C’est donc encore plus amusant et motivant pour les parents et les enfants de voir qu’ils sont soutenus les uns par les autres.
À noter que le corps musical complet nommée les Titans de Québec s’est donné en spectacle. La différence entre un corps musical et une drumline est le fait que, dans cette dernière, il y a seulement des percussions. Dans un corps musical, des trompettes, clairons et plusieurs autres instruments sont ajoutés.
La fin de cette saison signe une amélioration pour les organisateurs, Art en mouvement Québec, qui continue constamment de promouvoir cette discipline. «En 2014, on avait seulement 7 équipes d’inscrites au championnat de fin de saison. Je trouve ça incroyable qu’en 10 ans on ait réussi à doubler ce chiffre», conclut Mme Reveillet.