Ajout de 17 dos d’âne à Drummondville 

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Par Emmanuelle LeBlond
Ajout de 17 dos d’âne à Drummondville 
La Ville de Drummondville implantera des dos-d’âne. (Photo : archives - gracieuseté)

MUNICIPAL. Un total de 17 dos d’âne feront prochainement leur apparition dans les rues de Drummondville. 

À l’occasion de la dernière séance du conseil municipal, la Ville a octroyé un mandat pour l’aménagement de dos d’âne sur diverses rues existantes où l’on retrouve des enjeux de vitesse, notamment des Écoles, Plessis, Grande Allée, des Bécassines, des Mésanges, des Goélands et du Grenache. 

L’objectif est d’atténuer les risques reliés à la circulation routière et de protéger les usagers du réseau routier les plus vulnérables, comme les piétons et les cyclistes. 

Lundi soir, le conseiller municipal du district 10, Mario Sévigny, a toutefois fait appel au vote, exprimant son désaccord tout comme il l’avait fait en mars 2024.  

«Je vais m’opposer à cette proposition parce que je trouve qu’il y a trop de dos d’âne qui ne sont pas nécessaires. D’abord, ça coûte cher. Deuxièmement, ça augmente la pollution dans l’environnement proche. Troisièmement, ça n’augmente pas nécessairement la sécurité.» 

Selon lui, il n’y a pas d’excès de vitesse sur la rue des Bécassines, ni dans le stationnement de la Maison des arts. Parmi les deux dos d’âne prévus sur la rue des Écoles, il y en a deux de trop, a-t-il déploré. 

«Ça m’apparait inapproprié de faire ces dépenses. Ce n’est pas bon pour l’environnement. Ça déresponsabilise les conducteurs dans ces secteurs où ils sont déjà responsables», a-t-il ajouté. 

Pour sa part, la mairesse Stéphanie Lacoste a tenu à rappeler que toutes ces demandes ont été analysées par le comité de circulation.  

«On est très conscients que les solutions permanentes sont le réaménagement des infrastructures routières. Comme on ne peut pas tout refaire les rues au goût du jour, ce sont des installations temporaires qui sont à la demande des citoyens et analysées par nos experts.» 

Finalement, la proposition a été adoptée à la majorité. Mario Sévigny était le seul à être en défaveur. 

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