VÉLO. Le Tour du silence a réuni quelque 80 cyclistes dans les rues de Drummondville, mercredi soir. L’état de la chaussée a retenu l’attention des participants et des organisateurs.
Tenu simultanément dans plusieurs villes du monde, dont 18 municipalités au Québec, cet événement vise à rappeler l’importance du code de la sécurité routière et de la cohabitation harmonieuse entre tous les usagers de la route. L’activité organisée par la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), en collaboration avec plusieurs partenaires, se veut également un hommage à la mémoire des cyclistes décédés sur les routes.
À Drummondville, les participants ont emprunté un parcours de 11,6 kilomètres à une vitesse moyenne de 14 kilomètres par heure. Avant le départ, près du complexe sportif, la mairesse Stéphanie Lacoste s’est adressée aux cyclistes.
La huitième édition locale du Tour du silence était coordonnée par le club des Cyclophiles. L’encadrement était assuré par des bénévoles du club et du Service d’intervention d’urgence civil du Québec (SIUCQ). De plus, des lumières clignotantes s’installant à l’arrière du vélo ont été distribuées aux participants.
Selon le président des Cyclophiles, David Casbonne, les nids-de-poule ont compliqué la vie des cyclistes.
«On a eu une chute à cause de l’état de la route, sans gravité à priori, a-t-il indiqué. Le trajet aurait pu être mieux, car il y avait beaucoup de trous sur la chaussée. Néanmoins, ça montre l’urgence d’investir dans les infrastructures de la part de la Ville.»
Parti de la rue Montplaisir, le peloton a sillonné le pont de la Traverse ainsi que les rues Heriot, des Forges, Saint-Damasse, Notre-Dame, Saint-Jean et Saint-Denis pour atteindre le boulevard Lemire. Les cyclistes ont ensuite parcouru les rues Saint-Pierre, Cormier, Laferté et des Lilas jusqu’au chemin du Golf, terminant cette randonnée en empruntant les rues Brock et Saint-Georges.
«La seule chose que je changerais pour 2026, c’est d’avoir un moyen d’indiquer ce que l’on fait lorsqu’on roule, car les gens voient passer des vélos, mais ils ne savent pas pourquoi», a souligné David Casbonne.
Fondé en 2003 au Texas par Chris Phelan, le «Ride of silence» a été lancé en hommage à un ami cycliste tragiquement décédé. Depuis, l’événement a pris une ampleur mondiale, avec plus de 400 sorties organisées simultanément chaque année lors du troisième mercredi du mois de mai.
En rappel : La rue Saint-Damase parmi les pires routes du Centre-du-Québec
La Ville débloque une somme inégalée pour s’attaquer aux nids-de-poule