Le programme GARAF a maintenant 25 ans

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Par William Hamelin
Le programme GARAF a maintenant 25 ans
Le programme GARAF, créé en 2000, fête son 25e anniversaire cette année. (Photo : William Hamelin)

ÉDUCATION. Le programme Groupe d’Aide pour la Recherche et l’Aménagement de la Faune (GARAF) du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) célèbre ses 25 ans d’existence cette année. Des membres du personnel, des anciens élèves et des partenaires locaux se sont réunis mercredi à la maison GARAF pour souligner cet anniversaire.

Créé en 2000, le programme détient un quartier général basé à l’école secondaire Jean-Raimbault. Il a pour mission de favoriser l’engagement citoyen, le développement durable et l’apprentissage par l’action en milieu naturel.

Depuis 25 ans, le GARAF a offert à de nombreux jeunes l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances et compétences en sciences, directement sur le terrain. C’est le cas notamment d’Andy Tessier et Maxine Joyal, deux anciens élèves du programme.

Andy a choisi cette option durant son secondaire 1, 2 et 3 afin d’en apprendre davantage sur deux éléments qui le passionnaient beaucoup : la faune et les enjeux majeurs concernant les cours d’eau du Québec.

«C’est une expérience de vie. Même si tous les élèves ne deviendront pas des scientifiques et des agents de la faune, ça t’apprend une éthique de travail, la collaboration, etc. Tout ce qu’on a appris au GARAF nous a été utile plus tard», témoigne-t-il.

Andy Tessier et Maxine Joyal sont deux anciens élèves du programme GARAF. (Photo : William Hamelin)

Pour Maxine, c’est le côté humain qui ressort de ses années d’expérience. «Le GARAF, c’est une famille. On n’était pas beaucoup à l’époque, donc on se connaissait tous. Cette proximité avec tous les élèves m’a permis de m’épanouir, de créer des liens avec les autres et de ne plus être timide», résume-t-elle.

En 25 ans, des centaines de projets ont vu le jour au GARAF, dont des jardins communautaires et la plantation de 100 000 arbres. L’enseignant à l’école Jean-Raimbault, présent à la genèse du projet, Pablo Desfossés, ajoute que des espèces menacées, comme la tortue des bois, sont désormais protégées grâce au programme.

«C’est vraiment le désir de mobiliser les apprentissages des élèves pour répondre à des problématiques environnementales. Pour y arriver, il fallait convaincre les jeunes que le travail qu’ils allaient faire allait servir à quelque chose. Ce mode d’apprentissage permet à l’élève de se sentir utile dans sa collectivité», résume-t-il.

«Tranquillement, on est devenu ce que nous sommes. On a plein de projets différents qui répondent à des problématiques pour la communauté et des entreprises. On a une belle approche qui va permettre, je pense, d’amener nos jeunes à s’impliquer dans des programmes comme le GARAF», ajoute M. Desfossés.

Entente renouvelée

À l’occasion des 25 ans du programme, le directeur général de Waste Management (WM), Ghislain Lacombe, a annoncé que l’entreprise a renouvelé son entente avec le GARAF et le CSSDC concernant l’occupation de la maison GARAF pour une période de dix ans, soit jusqu’en 2034.

Patrick Lampron et Pablo Desfossés sont fiers de voir comment le GARAF a évolué en un quart de siècle. (Photo : William Hamelin)

«Depuis près de 20 ans, WM collabore étroitement avec le CSSDC et le GARAF pour la réalisation de projets environnementaux novateurs et de préservation de la biodiversité. Nous mettons de larges parcelles de notre propriété à la disposition du GARAF, devenues des lieux d’expérimentation et un véritable laboratoire à grande échelle. Il était tout naturel pour nous de pousser plus loin cette collaboration», affirme-t-il.

De son côté, l’enseignant à l’école Jean-Raimbault et coordonnateur du programme GARAF, Patrick Lampron, remercie les nombreux partenaires locaux et provinciaux qui se sont engagés dans le programme et la réussite des jeunes au fil des 25 dernières années.

«Grâce à leur confiance, leur soutien indéfectible et leur générosité, nos élèves ont pu concrétiser des projets porteurs de sens, développer leur leadership et tisser des liens durables avec notre communauté. Ces collaborations ont non seulement enrichi le parcours éducatif des jeunes, mais ont aussi semé des graines de changement dans notre milieu», indique-t-il.

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