POLICE. Vers 1 h la nuit dernière, un corps inanimé a été retrouvé par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) à proximité de l’entrée de l’ancienne résidence Marie-Reine-des-Cœurs, sur le site des Pères Montfortains. Un décès a été constaté.
«Des enquêteurs ont été dépêchés sur les lieux, ainsi que le Service d’identité judiciaire. L’enquête est en cours», a expliqué la porte-parole de la SQ, Béatrice Dorsainville.
Ce sont des jeunes qui auraient fait la macabre découverte.
Le coroner Yvon Garneau a ordonné la réalisation d’une autopsie et le corps de la victime a été envoyé au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal.
«En ce moment, on doit envisager toutes les pistes. Comme nous n’avons pas retrouvé de pièces d’identité près ou dans les environs (de la victime), nous allons tenter, à l’aide d’expertises, d’identifier la personne», a-t-il expliqué.
Deux jours après la découverte du corps, le coroner Garneau a confirmé que «l’homme a bel et bien chuté. L’autopsie a révélé un traumatisme thoracique contondant. L’enquête se poursuit pour connaître son identité et les circonstances de cette chute.»
Un site en décrépitude
La Ville de Drummondville a procédé à l’acquisition du site appartenant à la congrégation religieuse des pères Montfortains en 2014, ce qui a permis l’implantation de l’UQTR à Drummondville.
En juin 2024, la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, avait fait savoir que «des analyses étaient en cours, à savoir jusqu’à quel point on pouvait le rénover ou le démolir». En mai 2025, la question ne se pose même plus. Comme l’a constaté L’Express, le site des Pères Montfortains est laissé à l’abandon depuis plusieurs mois et la sécurité du bâtiment, même s’il est barricadé, diminue de jour en jour.
La maison Marie-Reine-des-Cœurs a été érigée en 1951. La présence d’amiante, entre autres, a été détectée.
En décembre 2024, la mairesse avait déclaré qu’en 2025, la maison serait déconstruite pour laisser place à des résidences étudiantes.
