COURSE. Plus de 11 000 personnes ont déambulé dans les rues de Drummondville lors de la 16e édition de la course des Chênes-toi Bourret. Les courses et les marches se sont déroulées sans aucune averse.
Alors qu’on annonçait de la pluie au courant de la matinée de dimanche, Dame Nature a offert une accalmie météorologique pendant toute la durée de l’événement. Une chose qui a certainement rassuré les nombreux spectateurs venus encourager les participants, selon le porte-parole de la course des Chênes-toi Bourret, Frédéric Plante.
L’animateur de l’émission «Le 5 à 7» sur les ondes de RDS a pris part aux courses de 10 km et 2 km, ainsi qu’à la marche de 5 km. En 12 ans, il a non seulement eu la chance de faire chaque parcours existant, mais de constater également l’évolution de l’événement et des gens y participant.
«Ce que je trouve fascinant, c’est que je revois des gens courir qui, il y a 12 ans, étaient des enfants, ont pris le goût à la course et qui, maintenant, sont devenus des adultes et y retournent en amenant à leur tour leurs plus jeunes. C’est comme une grande boucle», illustre-t-il.
Les membres du comité organisateur principal, Yann Lanoie et Frédéric Ouellet, sont aussi satisfaits de l’arrivée de la température fraîche en matinée. Ils précisent aussi qu’aucun participant n’a subi de malaise important lors de l’événement.
Des nouveaux records personnels
Cette année, tout comme l’année précédente, les organisateurs ont couronné un nouveau champion du marathon Chanv de 42,2 km. Il s’agit du coureur Jean-Christophe Lasnier, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Son objectif pour sa première participation au marathon drummondvillois était de franchir la ligne d’arrivée en moins de deux heures et 50 minutes. Il est venu à bout du parcours en 2 heures 48 minutes et 43 secondes.
«Ma blonde vient de Drummondville, donc j’ai étudié le parcours depuis les derniers mois et je savais à quoi m’attendre. Je suis vraiment content d’y avoir participé, et ça me rend encore plus fier et reconnaissant de l’avoir gagné», s’exprime-t-il.
Le reste du top cinq chez les hommes se compose de Carl Alarie (2 h 49 min 33 s), Charles Leboeuf (2 h 56 min 15 s), Julien Boulé (2 h 58 min 54 s) et Louis Cormier (3 h 11 s). Jean-Christophe Lasnier et Carl Alarie se qualifient automatiquement pour le marathon de Boston de 2026 puisqu’ils ont complété le marathon en moins de 2 h 50.
Chez les femmes, c’est Nadège Vincent qui termine première au 42,2 km pour une deuxième année consécutive. Elle a terminé avec un temps de trois heures, cinq minutes et 52 secondes, soit sept minutes et 38 secondes de moins qu’en 2024.
Du côté du demi-marathon de 21,1 km, les gagnants sont les mêmes que l’an dernier. William Belisle est de nouveau champion de la catégorie homme. Il a battu son record de l’an dernier en finissant avec une heure, 11 minutes et 59 secondes au chronomètre.
La Drummondvilloise Marie-Soleil Courchesne est à nouveau championne de la catégorie femme. Elle a battu son objectif personnel de terminer le parcours en une heure et 24 minutes, là où elle l’avait fait en un peu plus d’une heure et trente minutes en 2024.
«Grâce à mon coach Marc-Antoine Senneville, j’ai amélioré mes temps et je savais que, cette année, j’étais capable de faire ce temps-là. Je suis tellement contente et touchée! C’était quand même difficile parce qu’à Drummondville il n’y a pas beaucoup de côtes, mais quand il y en a, on les pogne toutes», s’exclame celle qui fait partie de l’équipe de cross-country des Patriotes de l’UQTR.
Aider les autres
S’il y a bien des personnes pour qui battre un record personnel n’a pas été une priorité durant l’événement, ce sont bien les lapins de Zone Course. C’est le cas pour le coach Sylvain Bibeau qui a couru en deux heures pile le semi-marathon de 21,1 km.
Pour lui, tout comme ses 18 collègues, le rôle d’un lapin est d’être un meneur d’allure et un repère tout au long du parcours pour les coureurs. «Ma vitesse se situe à 5 minutes et 40 secondes le kilomètre. Quand quelqu’un voit ma pancarte, s’il veut faire moins de deux heures, il doit être devant moi», explique-t-il.
C’est la quatrième année que Sylvain Bibeau joue ce rôle lors de la Course des Chênes-toi Bourret. «Étonnamment, je fais peur à bien des gens sur le parcours lorsqu’ils me voient arriver, mais le but reste avant tout de les motiver à faire mieux que moi.»
«J’aime mieux tenir une pancarte pendant deux heures et aider un paquet de gens à atteindre leur objectif plutôt que de couper quelques secondes de mon temps personnel. Ça reste un défi pour moi de maintenir mon temps constant, mais ce qui me motive, ce sont tous les coureurs qui viennent me voir avec le sourire pour me dire qu’ils m’ont dépassé», souligne-t-il.
Cette année, 325 bénévoles ont contribué à la bonne tenue de l’événement. La Course des Chênes-toi Bourret sera de retour le 17 mai 2026 pour une 17e édition.
