AGRICULTURE. L’entreprise familiale Groupe Inovo achève la construction d’un troisième pondoir dans le secteur de Saint-Joachim, de Drummondville. Au terme d’un investissement de plus de 13 M$, 120 000 poules y habiteront dès le 5 août.
En entrevue pour l’édition février-mars 2025 du magazine Industrie & Commerce, le directeur adjoint des fermes pour le Groupe Inovo, Christian d’Auteuil, précise que le bâtiment sera «entièrement automatisé» et «à la fine pointe de la technologie». «Il y a un robot qui va palettiser les œufs», souligne-il.
Environ cinq personnes s’occuperont de la gestion du pondoir, affirme pour sa part l’un des représentants et gestionnaires de l’entreprise, Jean-Philippe Desilets. «Pour s’occuper d’une ferme comme celle-là, qui fonctionne sept jours sur sept, on va aller chercher un ou deux étudiants pour combler les besoins de fin de semaine», ajoute-t-il en entrevue avec L’Express.
L’établissement est entièrement automatisé en raison d’un manque de main-d’œuvre ainsi qu’un besoin d’offrir de bonnes conditions de travail aux employés, selon M. Desilets. «Un beau lieu de travail attire quand même certaines personnes avoir que ce soit avec la salubrité des lieux, l’automatisation, le côté mécanique ou même le bien-être des animaux élevés. Même au niveau de l’empreinte carbone, on fait notre part en ayant une thermopompe industrielle», fait-il valoir.
Le poulailler dernier cri sera équipé de logements enrichis au lieu des cages traditionnelles. Procurant plus d’espace, ce type de logement permet aux poules de retrouver des comportements naturels comme se percher et pondre dans un nid, expliquait Christian D’Auteuil il y a quelques mois.
L’entreprise drummondvilloise Construction Bertrand Dionne est responsable du chantier du nouveau pondoir.
Un pondoir à Saint-Lucien?
Le Groupe Inovo travaille aussi sur les plans d’un nouveau poulailler qui sera construit en 2027 à Saint-Lucien, à près d’une trentaine de kilomètres des autres pondoirs. Dans son entrevue au magazine Industrie & Commerce, Christian D’Auteuil déclare qu’il s’agira d’une volière sur deux étages d’une capacité de 60 000 poules. Cet aspect a été confirmé par Jean-Philippe Desilets.
À la différence des logements enrichis, la volière est un endroit où les poules vivent en liberté. Le producteur d’œufs peut entrer dans l’enclos et côtoie directement les oiseaux. «Nous voulons être prêts quand la demande sera plus grande», fait savoir le directeur adjoint du Groupe Inovo.
M. Desilets affirme que le terrain est déjà acquis, mais qu’il reste encore quelques détails à clarifier sur le projet.
