L’école Saint-Bonaventure remet à neuf son parc-école

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Par William Hamelin
L’école Saint-Bonaventure remet à neuf son parc-école
Le projet d’embellissement du parc-école à Saint-Bonaventure est en branle depuis 2021. (Photo : William Hamelin)

ÉDUCATION. Les élèves du primaire de Saint-Bonaventure verront bientôt leur cour d’école sous un nouveau jour. Le projet pour embellir et réaménager leur terrain de jeu sur l’heure du midi, en branle depuis quatre ans, doit s’achever cette année.

Tout remonte à 2021 lorsque la coresponsable de l’organisme de participation des parents (OPP) de l’école Saint-Bonaventure de l’époque, Evelyne Breault, lance l’idée de remettre à neuf le parc-école. Celui-ci n’avait pas reçu «beaucoup d’amour» depuis longtemps, selon elle.

La présidente du conseil d’établissement (CÉ) de l’école primaire, Laurence Lavoie, explique que Mme Breault a mis fin à son engagement dans l’OPP, l’an dernier, lorsque son garçon a terminé son primaire. Elle soutient que la vision et l’engagement de cette dernière ont suscité l’engouement et le soutien auprès des parents et de la communauté.

«Elle disait que la motivation des élèves vient du plaisir qu’ils éprouvent à l’école et que leur environnement y joue pour beaucoup. Donc, avec une belle cour d’école, ça amène de la vie et ça aide à maintenir la motivation scolaire des élèves», rapporte Laurence Lavoie.

La directrice de l’école primaire de Saint-Bonaventure, Valérie Camirand. (Photo : William Hamelin)

Celle qui est aussi coresponsable de l’OPP détaille que plusieurs modules et des installations, comme les terrains de soccer, devaient être remplacés ou remis à neuf. La directrice de l’école, Valérie Camirand, abonde dans le même sens.

«On veut rafraîchir nos jeux parce qu’on a une très belle et grande cour. Cependant, il y a des modules, dont un qui a maintenant atteint les 20 ans, qui ont besoin d’un rafraîchissement», précise-t-elle.

Le plus exigeant a été de trouver l’argent nécessaire, selon Laurence Lavoie. «On savait que ramasser des sous pour le projet se ferait sur plusieurs années. Ça coûte cher une cour d’école et les petits milieux, comme Saint-Bonaventure, n’ont pas les mêmes moyens qu’à Drummondville. La Municipalité nous aide ainsi que des organismes, mais ils ne peuvent pas le faire avec les mêmes montants qu’une plus grande ville», a-t-elle constaté.

Aide financière

C’est ainsi que s’entame, en mars 2021, la collecte de fonds pour le projet d’embellissement. Plusieurs campagnes de financement de l’OPP ont vu le jour dans les dernières années, sans viser un objectif financier précis pour l’ensemble du projet.

Les parents d’élèves ont organisé, entre autres exemples, des ventes de vivaces et d’étiquettes, ainsi qu’une soirée de danse country. En quatre ans, l’OPP a récolté 45 000 $.

L’école a pu également compter sur l’aide du Comité local de développement de Saint-Bonaventure (le COLOC) qui s’est joint au projet pour trouver de l’argent et des subventions. Au bout du compte, le comité a amassé 3437 $ et a obtenu 25 000 $ de la part du Fonds de la ruralité de la MRC de Drummond.

Pour aller chercher encore plus d’argent, la directrice de l’école Saint-Bonaventure précise que l’établissement a déposé sa candidature auprès de la mesure 50530 ─ Amélioration des cours d’école — du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ).

Celle-ci permet de verser un maximum de 90 % du coût net du projet, soit le coût après le remboursement des taxes en vigueur, jusqu’à concurrence de 100 000 $, dans le cadre de projets d’amélioration de cours d’école. La communauté doit toutefois financer au moins 10 % du prix total, ce qui a pu être le cas à Saint-Bonaventure grâce aux campagnes de financement.

Le module ci-joint doit être remplacé puisqu’il a atteint les 20 ans d’existence récemment. (Photo : William Hamelin)

Depuis les cinq dernières années (2019 à 2024), 32 projets de plusieurs écoles du Centre de services scolaire des Chênes ont pu bénéficier de cette mesure, soit un montant équivalent à 2 050 232 $, selon le MEQ.

Dénouement

Après deux rejets en 2022-2023 et 2023-2024, la candidature de l’école primaire a finalement été retenue cette année scolaire. L’établissement a ainsi recueilli 100 000 $ de la part du ministère.

L’école pourra enfin aller de l’avant avec le reste de l’échéancier, note Valérie Camirand. Cet argent servira notamment à financer l’achat d’un nouveau module de jeu et son aménagement valant 90 000 $.

L’an dernier, la phase 1 du projet du parc-école (76 437 $) a permis d’installer des maisonnettes, des balançoires, des tables à pique-nique ainsi qu’un terrain de jeu de gagaball. En plus du nouveau module, la phase deux (111 111 $) comprend la mise en place de végétation, en collaboration avec le GARAF, ainsi que des bacs de rangement et une zone de détente.

Laurence Lavoie et Valérie Camirand sont très heureuses d’avoir eu ce soutien financier du gouvernement provincial. «C’est un projet qui n’aurait pas pu se rendre à cette ampleur-là juste avec les campagnes de financement», note Mme Lavoie.

«C’est une fierté de pouvoir se dire que nos élèves de 4 à 12 ans vont y trouver leur compte. Ils vont pouvoir bouger, être actifs et s’y amuser. [Nous] n’y serions pas arrivés sans les gens autour», ajoute Mme Camirand.

L’ensemble des travaux d’aménagement sont en voie d’être terminés, juste à temps pour la rentrée scolaire 2025-2026. Une plaque à l’effigie d’Evelyne Breault sera également installée pour souligner sa très grande contribution au projet du parc-école, conclut Laurence Lavoie.

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