Le début d’une nouvelle aventure pour Maxim Malenfant

Le début d’une nouvelle aventure pour Maxim Malenfant
Maxim Malenfant est déterminé à faire sa place chez les Stampeders de Calgary. (Photo : Stampeders de Calgary)

FOOTBALL. C’est le début d’une nouvelle aventure chez les professionnels pour Maxim Malenfant.

Après un stage de cinq saisons avec les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, le Drummondvillois se sent prêt à faire le saut dans la Ligue canadienne de football (LCF). Le receveur de passes de 26 ans débarque au camp d’entraînement des Stampeders de Calgary avec un contrat de deux ans en poche.

Maxim Malenfant. (Photo : Gee-Gees)

«Mon objectif, c’est de faire partie de l’équipe; rien d’autre, a lancé Maxim Malenfant à la veille de son départ vers l’Alberta. Je suis à fond dans tout ça. J’ai bien étudié le cahier de jeux. Ça fait longtemps que je m’entraîne pour ça. Ma préparation physique et mentale est à point. Je m’en vais là-bas pour prendre une place. Je suis prêt à attaquer et à démontrer que je fais partie des pros.»

Après un court camp des recrues, le camp principal des Stampeders s’ouvrira dimanche. Maxim Malenfant entend y faire étalage de toute sa versatilité. En plus d’évoluer à la position de receveur, le produit des Sénateurs du Collège Saint-Bernard et des Filons du Cégep de Thetford Mines excelle au sein des unités spéciales.

«Je ne me limite pas à une seule position. Je suis capable de jouer un peu partout à l’offensive comme sur les unités spéciales, que ce soit sur le botté d’envoi, le retour de botté d’envoi, le botté de dégagement ou le retour de botté de dégagement. Je pense que c’est là ma force. Ils peuvent gagner un gars capable de tout faire. S’il y a une blessure à gauche ou à droite, je suis capable d’aller remplacer n’importe qui», a expliqué l’athlète de 5 pieds, 9 pouces et 190 livres, qui identifie sa vitesse, ses mains, sa vision du jeu et sa compréhension du football canadien parmi ses principales qualités.

Résilience et persévérance

À pareille date l’an dernier, Maxim Malenfant participait au camp des Stampeders en tant que joueur invité. Victime d’une fracture à un pied, il est retourné disputer une dernière saison dans le football universitaire ontarien. Cette expérience lui a permis de forger sa résilience.

«Je n’ai jamais abandonné. J’ai toujours gardé les yeux sur mon objectif. Je n’ai pas écouté ce que les autres disaient autour de moi. Je me suis préparé. J’ai continué à m’entraîner par moi-même, sans coach ou qui que ce soit, pour essayer de remettre les pieds chez les pros», a exprimé le multiathlète, qui a déjà pratiqué le hockey, le soccer et le cheerleading.

Pour illustrer sa persévérance, le diplômé en administration des affaires avec une spécialité en finances a également fait remarquer que ce n’est qu’à sa quatrième saison qu’il est devenu un partant chez les Gee-Gees.

«Durant mes premières années, j’étais surtout utilisé sur les unités spéciales. Ça m’a pris du temps avant de voir du terrain comme partant à l’offensive, mais ça m’a permis de renforcer mon mental. Je pense que c’est la clé dans ce métier. J’ai développé la mentalité «Next Play» : peu importe ce qui se passe, quand le jeu est fait, on pense déjà au prochain jeu», a exposé celui qui a été nommé à deux reprises au sein de l’équipe académique canadienne par excellence.

Partisan des Alouettes de Montréal durant sa jeunesse, Maxim Malenfant est devenu un véritable passionné du football canadien au fil des ans. La LCF n’a plus de secret pour lui.

Maxim Malenfant. (Photo : Gee-Gees de l’Université d’Ottawa)

«Quand j’étais plus petit, mon rêve était d’aller jouer pour les Alouettes, mais l’équipe qui m’a donné une chance, ce sont les Stampeders. C’est vraiment le club pour lequel je veux jouer. J’ai vraiment hâte d’aller rejoindre cette gang-là!»

«L’an passé, j’ai découvert la ville et l’organisation. Les coachs, le personnel et les joueurs sont incroyables. C’est un environnement très compétitif où chacun veut faire sa place, alors j’aurais pensé que ça aurait été compliqué de faire la mienne, mais au contraire, tout le monde était là pour les autres.»

En plus de côtoyer quelques recrues québécoises chez les Stampeders, dont le premier choix du dernier repêchage, Damien Alford, Maxim Malenfant aura l’occasion d’acquérir une précieuse expérience en foulant le terrain aux côtés de vétérans bien établis dans la LCF. Le receveur éloigné Jalen Philpot fait partie du lot.

«Quand j’ai été là-bas, il m’a vraiment très bien accueilli. Il a une personnalité extraordinaire. Je m’inspire de lui, même si on est des joueurs de foot différents. J’ai aussi hâte de jouer avec Reggie Begelton, le capitaine des receveurs. C’est une autre personne vraiment très inspirante.»

Exclus des séries éliminatoires pour la première fois en 19 ans, les Stampeders ont fait l’acquisition du quart-arrière étoile Vernon Adams Jr pendant la saison morte. L’Américain de 32 ans est bien connu des partisans des Alouettes.

«De pouvoir jouer avec lui, je trouve ça malade! Je le voyais jouer quand il était encore à Oregon», a raconté Maxim Malenfant.

Après avoir disputé deux matchs hors-concours, les 19 et 24 mai, les Stampeders amorceront leur saison régulière le 7 juin, à domicile, contre les Tiger-Cats de Hamilton.

En carrière dans les rangs universitaires
Maxim Malenfant. (Photo : Greg Kolz)

– 30 matchs avec les Gee-Gees

– 47 passes captées

– Gains aériens de 526 verges

– Trois touchés

– Gains de 111 verges sur des retours de botté d’envoi

– Gains de 82 verges sur des retours de botté de dégagement

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