ÉLECTIONS. L’ambiance était survoltée au restaurant le 200 Brock à la suite de l’annonce de la victoire du député sortant du Bloc Québécois, Martin Champoux. Au fil de la soirée, la vingtaine de militants présents est passée par toute la gamme d’émotions entre hystéries lors de l’annonce de la victoire et désappointée lorsqu’un candidat bloquiste se faisait détrôner dans sa circonscription.
À 21 h 50, Martin Champoux arrive sur les lieux sous un tonnerre d’applaudissements de la part des gens rassemblés au restaurant. Une entrée marquée par la confiance du candidat en question. Cependant, une question reste en suspens : M. Champoux sera-t-il élu pour un troisième mandat consécutif ?
Une des seules personnes qui n’a jamais douté dans la salle est le père de Martin Champoux. Louis Champoux s’est dit confiant envers les capacités de son fils à se faire réélire. «Il le mérite tellement, il fait une carrière remarquable, il est très impliqué dans sa communauté et ça lui va à merveille. Je ne le vois pas faire autre chose de sa vie», affirme-t-il. «Martin n’est pas le genre de gars qui va rester assis et attendre que le temps passe. C’est pourquoi je l’admire, parce qu’il s’implique activement», déclare le père de Martin Champoux.
Hystérie dans le bâtiment
À 22: 36, un militant s’exclame : «Il vient d’être élu. Martin vient d’être élu !» C’est à ce moment que tout le monde dans la salle s’est mis à applaudir et à féliciter le député. Martin Champoux a été pris de surprise lors de l’annonce officielle, il était en train de parler à une militante en apprenant finalement qui retournerait pour un troisième mandat à la Chambre des communes.
Visite surprise
Un peu après l’arrivée de Martin Champoux, la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, a fait une visite imprévue pour appuyer le candidat du Bloc. «Je suis très heureuse. Je travaille avec Martin depuis déjà quatre ans en tant que mairesse. C’est quelqu’un qui est extrêmement dévoué pour la région, qui connait bien ses dossiers et qui s’assure de parler des enjeux de Drummondville pour qu’on puisse avancer», indique-t-elle.
La mairesse n’a pas encore terminé son travail. Elle prévoit collaborer étroitement avec M. Champoux sur certains enjeux. «On veut tout d’abord se pencher sur la question du train, les enjeux de logements, les enjeux d’itinérance, et puis, le plus important c’est que l’argent atterrisse le plus vite possible à Québec pour que les municipalités puissent en profiter», ajoute Mme Lacoste.
En entrevue avec L’Express, la mairesse a aussi félicité tous les candidats qui se sont présentés dans la circonscription de Drummond en mentionnant que ce n’est pas donné à tout le monde de prendre le micro sur la place publique pour faire valoir ses valeurs et opinions.
Une équipe dans l’ombre
Martin Champoux est celui qui parle devant les caméras, mais, derrière toute cette campagne, il y a une équipe de bénévoles composée d’approximativement 50 personnes qui s’est donnée chaque jour. «C’est automatiquement une victoire d’équipe. Martin est très bon pour mettre en exergue son équipe», affirme le directeur de l’organisation de la campagne électorale (DOC) de Martin Champoux, Guy Drouin. «À travers toute la campagne, on a avancé en équipe. C’est donc aussi gratifiant de gagner aujourd’hui», mentionne le bénévole Jacob Côté.
«Nous sommes les seuls à être allés dans les bureaux de vote pour relever les listes.» «J’ai l’impression que les gens ont perçu cette présence, ce qui nous a aidés à gagner», remarque le délégué officiel de la campagne électorale de Martin Champoux, Gabriel Serena-Bélisle.
Les militants sur place sont unanimes : «Martin Champoux et le Bloc québécois sont essentiels pour protéger nos intérêts et non ceux de l’Ontario ou de l’Alberta», affirme Jacob Côté.
Pour toutes les personnes ayant participé, directement ou indirectement, à la campagne, la victoire du candidat du Bloc québécois, est l’occasion de constater que tous leurs efforts portent finalement leurs fruits.
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