ÉLECTIONS FÉDÉRALES. Les partisans du Parti conservateur du Canada (PCC) auront gardé espoir jusqu’à la toute dernière minute. Leur candidat dans Drummond, François Fréchette, termine néanmoins la soirée en troisième position dans la circonscription, derrière la candidate du Parti libéral du Canada (PLC), Ghada Jerbi.
M. Fréchette s’est réuni au restaurant le Shaker de Drummondville avec ses proches et des partisans conservateurs pour suivre la soirée électorale. L’ambiance était festive au début. Puis, quand les résultats ont commencé à sortir, les visages sont devenus plats et perplexes.
Le candidat du PCC est tombé en bas de sa chaise en découvrant les résultats de sa circonscription. Au moment d’écrire ses lignes, il a récolté 12 498 votes, soit 22,8 % des voix.
«Je suis très, très, très déçu. Je ne m’attendais pas à des résultats comme ceux-là parce que ce ne sont pas les échos que j’ai eus sur le terrain. J’espérais au moins finir deuxième», avoue-t-il.

Pour sa part, le candidat du Bloc québécois, Martin Champoux, a remporté une troisième fois la confiance des électeurs. François Fréchette a pris le temps de l’appeler pour le féliciter de sa victoire et pour sa campagne «digne de mention».
«On a eu de bons échanges et il n’y a jamais eu de coups en bas de la ceinture. Je lui lève mon chapeau parce que faire ce qu’il fait comme député, ça demande des sacrifices dont on ne peut s’imaginer», souligne-t-il.
Celui qui occupe toujours ses fonctions de maire de L’Avenir compte bien terminer son mandat en novembre prochain. Il se sent fier de sa campagne effectuée sur le terrain et en sort même grandit.
«Je suis souvent sorti de ma zone de confort, je me suis beaucoup amélioré et j’ai rencontré du monde et des organismes. Le fédéral, c’est une grosse machine qui demande beaucoup d’organisation. Ça ouvre beaucoup de portes sur le comté que je connaissais moins», partage-t-il.
Le maire de L’Avenir ne ferme pas complètement la porte pour ce qui est de se représenter pour sa formation politique lors d’une future élection. Il nuance que cela n’est pas une nécessité pour lui d’être un élu. « Je me suis investi avec le PCC par conviction profonde et par désir d’améliorer notre futur », précise M. Fréchette.
«Je tiens à remercier ma directrice de campagne, ma conjointe et mes enfants qui m’ont suivi dans cette belle aventure. Elle ne se termine pas comme je le voulais, mais ce sont les électeurs qui l’ont décidé et je respecte ça», conclut François Fréchette.
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