ÉDUCATION. Le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) a dans la mire un terrain sur la rue du Troubadour pour la construction potentielle d’une école primaire à Drummondville.
Sans surprise, les écoles publiques du territoire sont pleines à craquer. En octobre dernier, L’Express annonçait qu’il faudrait ajouter 104 classes d’ici les cinq prochaines années afin de répondre à la hausse de la clientèle, représentant environ 2000 élèves.
Pour répondre aux déficits d’espace, une dizaine de demandes ont récemment été déposées au Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035, incluant la construction de trois écoles primaires à Drummondville.
En ce sens, un terrain a été ciblé sur la rue du Troubadour, à proximité du parc de la Seigneurie. L’école aux Quatre-Vents est déjà située dans le secteur. «On n’a pas eu le choix d’installer des modulaires aux Quatre-Vents pour répondre à la hausse de clientèle dans le secteur. Les modulaires ont une durée de vie. On ne peut pas faire du chemin avec ça. On essayait d’analyser les différents coins», fait savoir Normand Page, directeur du service des communications du CSSDC.
«Dans ce secteur, c’était vraiment névralgique. C’était essentiel qu’il y ait une autre école qui s’en vient. Elle va déjà être utilisée à pleine capacité.»
Ce dernier ajoute qu’une demande en lien avec la construction d’une nouvelle école dans ce secteur est déjà inscrite dans le PQI. L’organisation scolaire attend une autorisation du ministère à cet effet.
Selon le maire adjoint de la Ville de Drummondville, Yves Grondin, un échange de terrain a été effectué la semaine dernière avec l’homme d’affaires André Lemaire.
Pour sa part, la conseillère en relations publiques de la Ville, Anne-Élisabeth Benjamin, a mentionné que le «dossier est actif» et que «les transactions nécessaires ne sont pas finalisées».
Rappelons que dans le passé, le CSSDC désirait construire une école primaire sur les terrains du parc Côté, disposant d’un zonage agricole. En juin 2024, la demande de dézonage a été refusée par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). En conséquence, le projet a été mis de côté. L’organisation scolaire évalue d’autres alternatives.
