ÉLECTIONS. Le candidat bloquiste Martin Champoux a rendu visite à Julie Bissonnette, présidente de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec, et Pierre Gauthier, président du Syndicat de l’UPA de Drummond, tous deux producteurs laitiers respectivement à L’Avenir et à Saint-Félix-de-Kingsey. À cette occasion, il a tenu à souligner les engagements du Bloc québécois pour soutenir et protéger l’agriculture québécoise.
D’entrée de jeu, le député sortant a saisi l’occasion pour mettre en lumière l’investissement sans faille du Bloc québécois pour les intérêts des agriculteurs de chez nous. En effet, au cours du précédent mandat, le caucus bloquiste affirme avoir été entièrement mobilisé pour faire adopter le projet de loi C-282 sur la protection de la gestion de l’offre, que les libéraux ont laissé mourir au feuilleton, rendant ainsi les producteurs d’œufs, de volaille et de lait vulnérables aux prochaines négociations commerciales avec les États-Unis de Donald Trump.
«Les Québécois ne sont pas dupes et c’est pour cela que nous ne laisserons pas Ottawa sacrifier nos producteurs pour satisfaire l’appétit commercial des Américains. Nous avons donc annoncé le dépôt, dès le retour en Chambre au mois de juin, d’un nouveau projet de loi pour protéger la gestion de l’offre. C’est un engagement clair et ferme que nous avons pris et nous travaillerons pour que le tout soit adopté avant l’été», a insisté Martin Champoux, dans un communiqué de presse.
Par ailleurs, le Bloc québécois s’est engagé à mettre de l’avant plusieurs solutions concrètes pour garantir que les agriculteurs du Québec puissent vivre dignement et équitablement de leur travail. Il est inacceptable qu’aujourd’hui, près de 44 % d’entre eux doivent occuper un second emploi pour boucler leurs fins de mois, dénonce-t-on. Les programmes de gestion des risques, essentiels pour faire face aux imprévus, sont devenus obsolètes, inéquitables et inadaptés au climat, aux réalités économiques et aux valeurs québécoises, selon le Bloc. Trop souvent, Ottawa impose des solutions mur-à -mur, pensées pour un pays incohérent, pas pour nos régions, ajoute-t-on. Résultat : des délais insoutenables, des critères déconnectés et des aides inefficaces qui découragent nos producteurs, écrit le parti politique.
Le Bloc québécois réclame donc, en plus de la protection absolue et sans concession de la gestion de l’offre :
- Des programmes modernisés qui récompensent les bonnes pratiques environnementales et soutiennent l’innovation;
- Le transfert complet des fonds et pouvoirs en matière de gestion des risques à Québec;
- Le renforcement du Programme de Paiement Anticipé, essentiel pour les liquidités saisonnières des producteurs.
«Nous refusons que notre agriculture québécoise continue d’être négligée par un gouvernement fédéral bien loin de la réalité des régions du Québec. Le Québec a le savoir-faire, les ressources et les valeurs pour nourrir son monde. Il ne manque que la volonté politique de lui donner les outils pour y arriver. Ce combat, c’est celui des familles agricoles, de nos campagnes, de notre économie, de notre identité. C’est le combat du Bloc québécois qui choisit clairement les producteurs et les productrices du Québec», a conclu Martin Champoux. (LPS)