Les visites augmentent à l’écocentre

Les visites augmentent à l’écocentre
L’écocentre de la MRC de Drummond a enregistré plus de 53 000 visites en 2024. (Photo : gracieuseté)

ENVIRONNEMENT. L’écocentre de la MRC de Drummond a enregistré une hausse du nombre de visites de citoyens ainsi que de la quantité de matières en 2024.

La dernière année a vu croitre de 13 % le nombre de visites alors qu’on en a recensé 53 658 en 2024 comparativement à 47 568 en 2023. Une tendance semblable s’observe quant à la quantité de matières alors qu’elle est en hausse de 10 %. Un total de 6 319 tonnes métriques a été déposé à l’écocentre l’an dernier par rapport à 5 723 en 2023.

Le coût d’exploitation a aussi connu une augmentation alors qu’il est passé de 1 068 329 $ en 2023 à 1 112 225 $ en 2024.

Rappelons que l’écocentre est en fonction selon l’horaire d’été depuis le 1er avril. Ainsi, l’infrastructure gérée par Récupéraction Centre-du-Québec est dorénavant ouverte du mardi au samedi entre 8 h et 17 h.

Service d’évaluation

La MRC a confié à la firme Raymond Chabot Grant Thornton un mandat pour le diagnostic de son service d’évaluation foncière.

«Le service d’évaluation foncière de la MRC fait face à différents enjeux. J’ai moi-même fait la recommandation au conseil de donner un mandat. Le moment est opportun pour se donner un nouveau cadre de fonctionnement pour ce service. Pour ça, on doit donner un mandat à l’externe pour aller chercher l’expertise de spécialistes», a mentionné le directeur général John Husk, lors de la séance du conseil du 9 avril dernier.

À la suite du processus de soumissions, trois entreprises ont déposé une offre de service. Il s’agit de SAV3, Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) et MNP. L’offre de RCGT, étant la plus basse répondant aux exigences, a été retenue au coût prévu de 26 000 $ avant taxes.

Depuis l’implantation du service d’évaluation il y a près de 30 ans, aucune démarche visant à confirmer sa performance et les économies en découlant par rapport à un mandat permanent au privé n’a été effectuée.

«C’est plus complexe que de seulement vérifier le coût de ce service au privé. Il y a plusieurs enjeux et cette étude va analyser l’ensemble de ceux-ci. Depuis le début, il n’y a pas eu d’analyse interne qui a été refaite pour voir si notre service est optimal dans son ensemble. C’est ce que nous voulons valider» a dit la préfète Line Fréchette.

La MRC cherche à savoir si le service d’évaluation répond aux attentes, où il en est rendu et comment peut-il se déployer à l’avenir. Elle souhaite savoir si le service est toujours pertinent et s’il a toujours les compétences pour bien l’offrir. Cependant, l’idée n’est pas du tout d’abolir le département et les postes rattachés.

Immigration

À la suite de la création d’un comité de pilotage en immigration en décembre dernier, la MRC de Drummond poursuit ses actions visant l’élaboration d’un plan d’action en immigration afin d’accroître la capacité des collectivités de la région à être plus accueillantes et inclusives à cette part de la population.

Dans l’objectif de mieux réaliser le portrait et le diagnostic de l’immigration sur son territoire, le conseil des maires a autorisé l’adhésion, sans frais, de la MRC au Réseau des municipalités en immigration et en relations interculturelles du Québec (RÉMIRI). Celui-ci a pour but de favoriser la concertation des professionnels municipaux œuvrant sur les dossiers en lien avec l’immigration et les relations interculturelles. On compte 26 municipalités et MRC membres du RÉMIRI, dont la Ville de Drummondville.

Par ailleurs, le comité de pilotage a tenu sa première rencontre en mars. Les membres y ont décliné les cinq volets du plan d’action qui sont l’attraction, l’accueil, l’intégration, la sensibilisation et la rétention. Prochainement, en parallèle à la réalisation du portrait diagnostic, l’intervention de la MRC, les enjeux et les défis du territoire seront définis.

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