La lutte aux changements climatiques, reléguée au second plan selon Champoux

La lutte aux changements climatiques, reléguée au second plan selon Champoux
Martin Champoux. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉLECTIONS. Au lendemain du Jour de la Terre, le député sortant et candidat du Bloc québécois dans Drummond, Martin Champoux, déplore que les enjeux environnementaux aient été largement éclipsés dans cette campagne électorale.

«À quelques jours du scrutin, force est de constater que la crise climatique est reléguée au second plan. On alimente les peurs, on parle de menaces extérieures pendant que l’urgence environnementale, elle, s’aggrave. Les citoyens de Drummond le voient et le vivent : l’environnement ne peut plus être mis de côté», déclare M. Champoux, dans un communiqué de presse.

«Personne d’autre que le Bloc québécois ne parle d’environnement, sinon pour promettre de couper la tarification du carbone, de limiter les évaluations environnementales et d’imposer des pipelines à travers 800 cours d’eau et terres agricoles du Québec. Les libéraux et les conservateurs instrumentalisent la crise tarifaire pour abdiquer leurs responsabilités face à la crise climatique et accentuer le virage fédéral vers un État pétrolier. Le Bloc québécois se dressera devant eux et rejette cette trahison de la jeunesse du Québec et du Canada dont on assombrit l’avenir», avance M. Champoux.

Le Bloc québécois, de son côté, a présenté quatre mesures visant à illustrer son engagement dans la lutte aux changements climatiques :

  • Dépôt d’un projet de loi protégeant la souveraineté environnementale, la primauté juridictionnelle du Québec par ses lois et ses règlements d’aménagement du territoire, et ce contre toute intrusion fédérale, notamment l’imposition de pipelines;
  • Dépôt d’une loi de non-régression afin que les lois et règlements concernant l’environnement ne puissent qu’être renforcés, jamais affaiblis;
  • Création d’un test climat afin que chaque décision gouvernementale soit évaluée en fonction de son alignement avec l’objectif de l’Accord de Paris visant à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5° Celsius;
  • Coupure de toute aide publique au secteur du pétrole et du gaz, alors que ses quatre plus grandes entreprises ont engrangé 20 milliards de dollars de profits en 2024, tout en générant pour 53 milliards de dollars de pollution.

«Depuis cinq ans, les libéraux ont donné 74,6 milliards de dollars d’argent public aux compagnies pétrolières et gazières, dont 30 milliards de dollars rien qu’en 2024 et 40 milliards de dollars pour l’oléoduc Trans Mountain. C’est inacceptable! Les Québécois ne devraient pas avoir à payer pour financer cette dérive digne d’une pétromonarchie. Ce qu’on veut, c’est investir chez nous, dans une vraie transition écologique. C’est ça qui va créer de la richesse à long terme et ouvrir des portes à notre économie», conclut Martin Champoux.

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