Les convictions de William Trottier

Les convictions de William Trottier
William Trottier est fasciné par la religion, l’histoire et le fait politique. (Photo : Ghyslain Bergeron)

(Note de la rédaction) À 10 jours du scrutin, L’Express propose à ses lecteurs des portraits de chacun des candidats qui aspirent à un siège à la Chambre des communes pour représenter la circonscription de Drummond. Ils sont présentés en ordre alphabétique.

ÉLECTIONS. Il n’y a pas que quatre grands partis dans la course en vue de l’élection fédérale du 28 avril. Dans la circonscription de Drummond, William Trottier représente le Parti populaire du Canada.

Originaire du Lac-Saint-Jean, William Trottier a choisi Drummondville comme terre d’adoption il y a une quinzaine d’années. Chrétien convaincu, l’homme de 45 ans est fasciné par la religion, l’histoire et le fait politique. Il estime que le parti de Maxime Bernier est celui rejoignant le plus ses convictions personnelles, notamment en ce qui a trait à la raison d’être du gouvernement.

William Trottier. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Mes convictions fondées sur la Bible et l’expérience de l’humanité me font voir les tangentes des gouvernements qui excluent la liberté de religion versus les partis qui lui accordent un respect, explique William Trottier lors de son passage dans les bureaux de L’Express. Je considère que le Parti populaire a une vision beaucoup plus pratique pour préserver le gouvernement de dérives, pour éviter de le faire grossir, de le faire devenir comme une sorte de monstre qui devient tellement gros, tellement lourd à porter, qu’il écrase la population, puis qu’il finit par la dévorer.»

Selon William Trottier, plusieurs exemples dans l’histoire de l’humanité ont démontré les dangers d’une telle dérive.

«Il ne faut pas prendre pour acquis que c’est inoffensif, un gouvernement. Ma vision, c’est de réduire le gouvernement à sa plus simple expression pour le concentrer dans son champ de compétences : prendre soin du peuple, récompenser le bien, punir le mal, protéger la population avec les forces de l’ordre, s’occuper du territoire, des frontières et des mers. Bref, c’est de s’assurer que le peuple puisse être en sécurité pour travailler et prospérer paisiblement. Quand l’économie va bien, souvent tout en découle.»

Parmi les nombreuses causes lui tenant à cœur, William Trottier identifie la liberté d’expression comme son principal coup de cœur.

«En tant que chrétien protestant, c’est quelque chose que je considère qui mérite vraiment une attention très sérieuse. Sous le dernier règne politique, il y a eu de grosses attaques à la liberté d’expression, avec des lois pour la restreindre. Des moyens ont été mis en place pour ôter des droits de s’exprimer, ôter des droits de religion et de conscience.»

«Pour moi, ça s’inscrit comme dans une juste laïcité, poursuit le technicien en mécanique du bâtiment. La séparation entre l’État et la religion, j’y crois. Je veux m’assurer que ce qui relève des croyances personnelles demeure en dehors de l’État et ne soit pas financé par l’État.»

William Trottier. (Photo : Ghyslain Bergeron)

À l’approche du scrutin, l’aspirant politicien perçoit le travail de député comme une expérience humaine à la fois très exigeante et très satisfaisante.

«En tant que député, on prend position, on est exposé à beaucoup de gens qui sont en désaccord. Il faut être capable de faire face à l’opposition, à la critique, à la haine. C’est ce qui me fascine du domaine politique : de voir la force de caractère et les convictions des gens qui sont capables de se tenir devant l’opposition et de croire en leur cause.»

«Je suis quelqu’un qui prend les choses à cœur. Quand je me sens concerné, je m’investis pour aller au bout des choses, aller chercher les personnes-ressources pour pouvoir trouver des solutions efficaces. Même si la majorité peut s’opposer ou chercher à nous faire taire, quand j’ai la conviction que ce que je fais est juste, il n’y a rien qui peut m’arrêter», conclut le candidat populaire.

Aux dernières élections fédérales, le 20 septembre 2021, aucun candidat ne s’était présenté pour le Parti populaire du Canada dans Drummond.

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