CULTURE. L’artiste d’origine drummondvilloise Monk.E sera de retour à la promenade Rivia pour réaliser une seconde murale, cette fois sous le pont de la Traverse.
L’été dernier, Monk.E a réalisé la murale la plus importante de sa carrière sous le pont des Voltigeurs de l’autoroute 20. L’œuvre intitulée Retour au bercail est composée de reproduction de photos que l’artiste a pris un peu partout dans le monde.
En juillet prochain, le graffeur retourne à la promenade Rivia pour effectuer une deuxième œuvre. «Esthétiquement, ça demeure le même concept. Ça va être des photos de voyage à travers le monde, sauf que je fais une forme de yin yang. La première et la deuxième vont se répondre par complémentarité. La première est une photo en noir et blanc de ma famille, autour il y a des photos très colorées d’endroits magiques où j’ai été dans le monde. La deuxième est l’inverse. C’est une photo en noir et blanc de l’église Saint-Frédéric, autour ce sont des images colorées des gens magiques que j’ai rencontrés à travers le monde», explique David Desharnais-Yergeau, alias Monk.E.

Cette nouvelle création viendra renforcer l’empreinte artistique distinctive de l’artiste sur le territoire, tout en assurant une cohérence visuelle entre deux culées des ponts qui surplombent la promenade Rivia.
Un documentaire a d’ailleurs vu le jour en lien avec la réalisation de la première murale. Monk.E a fait un pèlerinage artistique en lien avec une photo qu’il a prise au Mexique. La projection de ce projet est d’ailleurs dans les cartons à Drummondville.
L’artiste compte répéter l’exercice avec la deuxième fresque en s’inspirant d’une photo prise d’un berger rwandais. Ainsi, il retournera sur le continent africain pour rencontrer à nouveau cette personne, tout en filmant avec ses collaborateurs, clients et amis du Rwanda.
Graffeur, rappeur, producteur, globe-trotteur : Monk.E est un artiste hors du commun qui a réalisé plus de 80 tournées à l’international. Il a réalisé des murales à travers le monde, dont à plusieurs endroits sur le continent africain.
Dans le futur, Monk.E souhaite renouer avec ses racines. «Je l’ai exprimé de manière claire auprès de mes contacts à la Ville de Drummondville. Je désire rapatrier mon leg à Drummondville. Je désire faire mes œuvres les plus importantes à Drummondville pour créer une forme de magnétisme touristique.»