HOCKEY. Le contraste est frappant. À pareille date l’an dernier, les acquisitions des Voltigeurs à la période des transactions contribuaient à la formidable épopée de l’équipe vers le trophée Gilles-Courteau. Ce printemps, les renforts obtenus n’ont pas été en mesure de faire la différence dans la série contre les Mooseheads.
Acquis des Tigres de Victoriaville en retour de plusieurs hauts choix au repêchage à la date limite des échanges, Justin Larose a rapidement fait sentir sa présence à son arrivée à Drummondville. Récoltant près d’un point par match dans son nouvel uniforme en deuxième moitié de saison, l’attaquant de 19 ans a été limité à deux passes en sept parties dans la confrontation contre Halifax.
Rencontré au centre Marcel-Dionne au surlendemain de l’élimination des Voltigeurs, Justin Larose n’a pas caché sa déception devant la tournure des événements.
«Côté personnel, c’est sûr que je m’attendais à en faire beaucoup plus que ça, a-t-il laissé tomber d’entrée de jeu. C’est sûr j’aurais voulu plus aider l’équipe, surtout en séries, mais ce n’est pas parce qu’on n’a pas essayé. Ce n’était pas une question de vouloir. On a juste manqué d’opportunisme.»
«On a tout essayé, mais on n’a pas été chanceux, a poursuivi celui qui a surtout été employé aux côtés de Sam Oliver. On a eu beaucoup de chances de marquer, mais on a aussi raté beaucoup d’occasions. Sans lui donner trop de fleurs, Jacob Steinman a très bien joué. Chaque fois qu’on avait une chance, soit qu’on frappait un poteau ou qu’il faisait un bel arrêt.»
Le vétéran des Voltigeurs a également rendu crédit aux joueurs des Mooseheads, qui ont trimé dur pour causer la deuxième plus grande surprise dans l’histoire de la LHJMQ. «C’est une équipe très jeune, mais qui travaille très fort. Ils jouent de façon physique et ils essaient de te rentrer dans la tête après les sifflets.»
Malgré cette élimination hâtive, Justin Larose estime que ses coéquipiers doivent garder la tête haute.
«Je suis fier de l’équipe. Ce sont tous de bons joueurs, de bonnes personnes et de bons coéquipiers dans la chambre. Les gars veulent tous gagner, mais les choses n’ont pas tourné de notre côté en séries.»
Les yeux sur les pros
S’efforçant de voir le positif dans chaque situation, l’ailier de 5 pieds, 9 pouces et 175 livres entend se servir de cette précieuse expérience pour devenir un meilleur joueur de hockey.
«En séries, j’ai appris à améliorer d’autres aspects de mon jeu pour un jour devenir pro. Mon objectif numéro un, c’est de jouer dans la Ligue américaine ou la Ligue nationale. C’est pourquoi je continue de travailler sur toutes les facettes de mon jeu, que ce soit du côté défensif ou offensif.»
«Chez les professionnels, ils ont déjà des marqueurs de 50 buts, a ajouté l’athlète originaire de Saint-Lazare. Alors qu’est-ce que je pourrais apporter à l’équipe qui ferait une différence pour eux? C’est là-dessus que je me concentre : améliorer chaque aspect de mon jeu pour devenir le meilleur joueur de hockey possible.»
S’il n’écarte pas un retour dans la LHJMQ à l’âge de 20 ans, Justin Larose vise avant tout de faire le saut dans le hockey professionnel.
«Je sais que je suis capable de jouer chez les pros. Je vais m’entraîner très fort cet été pour y arriver», a conclu celui qui a été invité à participer au camp des recrues des Canadiens de Montréal l’an dernier.
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