William Trottier présente le projet santé du PPC

William Trottier présente le projet santé du PPC
William Trottier devant l'hôpital Sainte-Croix. (Photo : gracieuseté)

ÉLECTIONS. Candidat pour le parti populaire du Canada (PPC) dans Drummond, William Trottier se dit déterminé à soutenir un projet de santé misant sur la responsabilité provinciale, l’efficacité et la transparence, pour le plus grand bénéfice de la région et de toute la province.

«Pour le Parti populaire du Canada, il est temps pour le pays de mettre en œuvre des réformes qui s’apparentent aux systèmes universels mixtes plus efficaces et moins coûteux des autres pays développés. Jeter encore plus d’argent du fédéral sur le problème, comme le proposent tous les autres partis, n’est pas la bonne approche», s’exprime d’emblée William Trottier.

Selon le candidat, il faut mettre fin à la confusion concernant les compétences de chacun et le responsable du problème.

Un gouvernement du Parti populaire abrogera la Loi canadienne sur la santé et créera les conditions pour que les gouvernements des provinces et territoires mettent en place des systèmes universels mixtes public-privés comme les autres pays développés. Ils seront entièrement responsables du financement et de la gestion des soins de santé et devront rendre des comptes à leurs citoyens, pendant qu’Ottawa respectera la Constitution et mettra fin à ses intrusions.

Qui plus est, il remplacera les paiements en argent du transfert canadien en matière de santé aux provinces et aux territoires par un transfert permanent de points d’impôt d’une valeur équivalente afin de leur fournir une source de revenus stable. En pratique, Ottawa abandonnera sa taxe sur les produits et services (TPS) et laissera les gouvernements provinciaux et territoriaux occuper cet espace fiscal. En 2024-2025, la TPS devrait générer des revenus d’environ 52 milliards de dollars, soit le même montant transféré par Ottawa pour le financement de la santé.

Par ailleurs, si le parti est au pouvoir, il mettra en place un programme temporaire d’indemnisation des provinces les plus pauvres dont les revenus tirés des nouveaux points d’impôt seront inférieurs aux paiements de transfert en santé qu’elles recevaient auparavant.

«Choisir le PPC, c’est assurer la souveraineté de notre province et de notre pays pour notre monde», se dit d’avis M. Trottier.

Dans un autre ordre d’idées, le PPC veut apporter une nouvelle alternative à la démocratie pour pouvoir refléter la réalité de la population qui désire adresser des solutions efficaces et efficientes à ses besoins.

«Même s’il ne bénéficie pas de l’appui des institutions en place pour des raisons anti-démocratiques, cela n’empêche pas le PPC de trouver de plus en plus d’appuis dans la population en rupture de confiance envers les partis politiques en place. Par sa capacité à diagnostiquer les pathologies sociétales, à adresser avec franchise les pronostics et par sa volonté d’apporter des traitements adaptés pour s’attaquer à la source de plusieurs maux qui nuisent sévèrement à la prospérité holistique de notre société, le PPC se démarque des autres partis politiques qui ont depuis trop longtemps démontré qu’ils n’ont pas les aptitudes pour régler adéquatement les problèmes, mais plutôt de les empirer. Il est temps de passer aux choses sérieuses, et le PPC est plus que prêt à s’en occuper».

Toutefois, M. Trottier se désole de voir que son chef se voit refuser sa participation aux débats publics.

«Même chose pour moi avec le débat organisé par la Chambre de commerce. Cela empêche la population d’entendre nos propositions judicieuses et explications rationnelles.» (CGM)

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