SOCCER. Cette année pourrait bien être la bonne pour le programme féminin de soccer intérieur du Cégep de Drummondville, en quête d’une première bannière de championnat au sein du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).
Deuxièmes au classement de la conférence nord-est en saison régulière, les Voltigeurs ont obtenu un laissez-passer pour la demi-finale du tournoi éliminatoire qui sera disputé samedi, à Victoriaville. Invaincues à leurs sept premières sorties, les Drummondvilloises ont clôturé cette campagne avec une fiche de cinq victoires, deux verdicts nuls et une seule défaite.
Au fil des dernières semaines, l’entraîneuse-chef Manon Perier et son adjointe Victoria Lessard ont pu mesurer toute la détermination de leurs vétéranes et la nouvelle énergie insufflée par les recrues.
«Les filles ont du caractère! Elles savent ce qu’elles ont à faire et elles ne se laissent pas marcher sur les pieds. Ça se reflète dans nos résultats», a exprimé Manon Perier, qui mise sur autant de finissantes que de recrues au sein de son alignement de 14 joueuses.
À leur première année dans les rangs collégiaux, Éva Deragon, Catherine Blanchard et Laurence Guilbault ont réalisé un tour de force en se taillant une place au sein du sept partant des Voltigeurs.
«Elles nous ont amené un peu plus de vitalité et d’intensité. Ce sont des filles qui ont été formées dans des programmes sports-études. Elles connaissaient déjà le ballon en tant que tel. Ça nous a permis de sauver du temps en début d’année, en expliquant moins les bases du soccer.»
À sa dernière saison dans les rangs collégiaux, la capitaine Éliane Hébert s’impose comme l’un des principaux atouts de l’équipe.
«Elle veut absolument tout gagner! Non seulement elle démontre beaucoup de caractère et d’intensité, mais elle réussit à marquer des buts dans des moments cruciaux.»
À leurs deux dernières sorties en saison régulière, à Victoriaville, les Voltigeurs ont soutiré un verdict nul de 2-2 aux Filons du Cégep de Thetford (6-1-1) avant de s’incliner 6-2 contre les Rebelles du Sorel-Tracy (4-3-1).

«Cette saison, on jouait deux matchs collés. Souvent, on sortait un très bon match dans le premier, mais le deuxième était plus difficile physiquement. On avait moins le temps de récupérer. Contre Sorel, on s’est fait marquer deux buts très rapides en début de match. Ça nous a ébranlées et on n’a pas été capable de revenir au score», a expliqué Manon Perier, qui voit cette épreuve de caractère d’un bon œil.
«Ça a été difficile mentalement, parce que les filles tenaient à rester invaincues, mais je pense que cette défaite va nous faire grandir. Ça nous a permis d’ajuster quelques détails qu’on n’avait pas vus dans la saison. Parfois, c’est difficile de rester focus quand on tire de l’arrière. Quand ça arrive, il faut savoir rester concentrées et travailler encore plus fort.»
Les six meilleures équipes de la conférence nord-est se préparent maintenant à croiser le fer, samedi, au complexe sportif Promutuel de Victoriaville. À l’issue des quarts de finale disputés en matinée, les Voltigeurs connaîtront l’identité de leurs adversaires en demi-finale.
«On se prépare depuis le mois de novembre pour ce moment-là . Le travail acharné a porté fruit en saison régulière, a souligné Manon Perier, qui pourra compter sur un alignement en santé. Depuis deux semaines, on est beaucoup dans l’intensité à l’entraînement. Les filles répondent présentes. Pour une bonne partie de l’équipe, ce sera leur dernier tournoi collégial. Elles sont prêtes à se battre pour aller chercher la bannière.»
Championne de la saison régulière, la formation de Thedford a également obtenu son billet pour le carré d’as.
«C’est une équipe assez physique et assez intense, mais au niveau technique, on est vraiment capable d’aller chercher un avantage quand on prend possession du ballon», a fait valoir Manon Perier.
L’année dernière, les Drummondvilloises s’étaient avouées vaincues en demi-finale face aux Diablos de Trois-Rivières.
«Il va falloir imposer notre rythme au lieu de s’adapter à celui de l’équipe adverse. Tout va se jouer sur le terrain. Les filles savent quoi faire. Elles ont le potentiel d’aller jusqu’au bout. Ça va se jouer sur qui veut le plus avoir la bannière. Ce sera vraiment une question de caractère et d’intensité», a conclu celle qui en est à sa quatrième saison à la barre des Voltigeurs.
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