POLITIQUE. Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Pablo Rodriguez, a partagé, mardi, son plan pour faire face aux principaux défis économiques du Québec. Le plan Rodriguez propose notamment de développer l’économie et exploiter la force de chacune des régions.
Dans un communiqué de presse, Pablo Rodriguez explique que son plan s’attaque aux principaux défis économiques du Québec «qui se trouvent exacerbés par les tarifs douaniers américains, comme la productivité, le vieillissement de la population, les mesures mur-à -mur loin des priorités des régions, et la dépendance aux États-Unis».
Développé en collaboration avec Martin Coiteux, Frédéric Beauchemin et le reste de l’équipe économique, le plan Rodriguez propose de créer un environnement propice aux investissements en se basant sur quatre piliers : le développement économique régional, l’innovation et la productivité, l’entrepreneuriat et la diversification des marchés.
«Le partenaire américain n’est plus fiable, à court comme à long terme. Il faut rassembler toutes nos forces vives pour renforcer le marché intérieur canadien et en même temps diversifier nos exportations. On a des liens forts et des accords avec l’Amérique latine, l’Europe et la région Indo-Pacifique et c’est le temps de les utiliser», précise Martin Coiteux.
Pour le candidat à la chefferie du PLQ, les régions sont les fondations sur lesquelles se construit le plan Rodriguez. Chaque région du Québec est unique et a ses propres défis.
«Fini le mur-à -mur : le plan économique va renouveler le dialogue entre le gouvernement et les régions. Un gouvernement Rodriguez tiendra des sommets économiques dans chaque région du Québec dans les six premiers mois et instaurera par la suite des outils de suivi pour maintenir la collaboration Québec-régions et favoriser la concertation régionale», propose Pablo Rodriguez dans le communiqué.
Les sommets rassembleront des acteurs politiques, économiques, scientifiques et communautaires de chaque région respective. Le plan économique vise également à s’assurer que les grands projets aient des retombées économiques locales, notamment dans le développement de leurs chaînes d’approvisionnement.
«Nos investissements en infrastructure doivent répondre aux plus grandes priorités des Québécois et il faut commencer par s’occuper des infrastructures existantes et surtout, celles qui sont urgentes pour assurer la qualité de vie. Il manque cruellement de logements, nos enfants étudient trop souvent dans des écoles délabrées, nos aînés vieillissent dans des CHSLD vétustes et le Québec prend du retard dans son développement du transport en commun et en adaptation aux changements climatiques», énonce le candidat à la chefferie du PLQ.
Pablo Rodriguez était de passage à Drummondville plus tôt en février. Il a notamment fait valoir que le projet du nouvel hôpital s’inscrirait dans l’un de ses objectifs face à la menace des tarifs douaniers américains, soit financer des infrastructures stratégiques locales. (WH)
