Drummondville célèbre la francophonie

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Par Emmanuelle LeBlond
Drummondville célèbre la francophonie
Une pluralité d’acteurs se mobilisent à l’occasion du Mois de la Francophonie. (Photo : Ghyslain Bergeron)

FRANCOPHONIE. La Ville de Drummondville, la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec, la Maison des arts, le Cégep Drummond et le Club Richelieu : l’ensemble de ces acteurs se mobilisent pour célébrer la francophonie sous toutes ses facettes, proposant des activités pour les petits et grands tout au long du mois.

«C’est avec une immense joie que je prends la parole devant vous à titre de mairesse de la Ville de Drummondville pour souligner l’engagement de notre ville dans la valorisation de notre langue. C’est extrêmement important pour les membres de votre conseil», a dit d’entrée de jeu Stéphanie Lacoste à l’occasion d’une conférence de presse, tenue lundi.

«La langue française enrichit nos journées. Elle fait en sorte qu’un concept se décrit en plusieurs mots. Une langue poétique. Une langue variée. On se permet même de conjuguer des mots qui ne devraient pas être conjugués. On se permet d’en inventer. On se permet de franciser des mots en anglais parce que la langue française est vraiment plus belle. Tous ces éléments font qu’avec la langue française, on ne s’ennuie jamais», a-t-elle ajouté.

Selon Stéphanie Lacoste, le Mois de la Francophonie est une occasion de célébrer notre langue et notre culture. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Sans contredit, la date à inscrire à son calendrier est celle du 20 mars, soit la Journée internationale de la Francophonie.

Dès 10 h, l’ensemble de la population est invité à assister à la levée du drapeau de la francophonie internationale à l’hôtel de ville, accompagnée de discours soulignant l’importance et la diversité de notre langue. Ensuite, un dîner spécial est prévu au Bistro de la Gare au centre-ville.

Le Club Richelieu Drummondville organise une soirée sous le thème de la francisation en formule de 5 à 7. Bouchées québécoises et françaises seront servies. «Chaque billet est au prix de 150 $. Tous les profits seront versés à des initiatives locales en aide à l’enfance et à la francophonie», a précisé Benoit Villeneuve, membre du Club Richelieu masculin.

En soirée, les festivités se poursuivent au Cégep Drummond, où se tiendra la troisième édition du Gala de la Francophonie. L’événement, en collaboration avec le Cabaret littéraire et l’École des Grands, réunira des collégiens et des élèves du secondaire. Au programme : prestations musicales, lectures littéraires et capsules vidéo mettant en vedette des enfants du programme parascolaire d’aide aux devoirs et d’éveil scientifique.

En parallèle, la Société Saint-Jean-Baptiste met la musique et la langue française à l’honneur lors d’une soirée spéciale durant laquelle sera dévoilé le porte-parole des Jeudis en chansons 2025, le 13 mars à 17 h chez M. Scoby.

Dominic Martin invite l’ensemble de la population à prendre part aux activités. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Place à l’univers du conte

En mars, l’univers du conte est en vedette à la bibliothèque. «Le jeudi 20 mars, nous recevrons en soirée à la bibliothèque Donald Dubuc, conteur, calleur et artisan du rassemblement. M. Dubuc nous présentera un voyage captivant où se côtoient chance et malchance avec plein de sagesse et d’humour. Dans ses histoires, il explore les choix et hasards qui façonnent nos vies quotidiennes. Une occasion unique de réfléchir à ces instants décisifs et de découvrir si la chance sera de votre côté ou pas», a indiqué Stéphanie Lacoste.

Le jeune public n’est pas pour autant oublié. Un spectacle de contes africains, animé par Frank Sylvestre, saura divertir les enfants de quatre à dix ans, le 22 mars.

Les auteurs Simon Paré-Poupart et Alain Deneault feront également un tour à la bibliothèque publique d’ici les prochaines semaines.

Une culture qui rayonne

La Maison des arts fait aussi sa part en faisant rayonner des artistes d’ici. Paul Piché, Sara Dufour, Tire le coyote, le théâtre musical Belmont et l’artiste autochtone Maten seront entre autres de passage à Drummondville.

D’après Amira Habashi, la Maison des arts contribue au rayonnement des artistes francophones. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Au-delà de la programmation de la Maison des arts, actuellement on entend beaucoup dire que les arts et la culture sont une question identitaire. Je pense que cette identité passe inévitablement par la langue française et de belle façon. On a de magnifiques artistes qui viennent nous visiter. On a de magnifiques productions qui démontrent que la culture et l’identité québécoise passent par la francophonie. Les artistes émergents, surtout en chanson, écrivent et chantent beaucoup en français. Il faut en être fier», a souligné la directrice des communications et du marketing du diffuseur pluridisciplinaire, Amira Habashi.

Par la même occasion, le directeur général de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec, Dominic Martin, encourage les citoyens à se joindre au mouvement.

«Je voudrais faire un appel à la population en général. On voit des organisations culturelles, communautaires et la Ville de Drummondville qui annoncent des mesures positives par rapport à la langue française. Ça serait très intéressant que nos entreprises puissent faire de même lors du Mois de la Francophonie», a-t-il terminé.

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