SANTÉ. Au cours de ses 12 premiers mois d’ouverture, le Havre d’Elizabeth a accueilli plus de 90 personnes en soins palliatifs, dont la moyenne d’âge est de 69 ans. De ce nombre, ajoutons aussi 53 proches aidants qui ont profité des divers services du centre de jour.
«Notre beau Havre d’Elizabeth a ouvert officiellement ses portes le 20 février de l’an passé. Donc depuis maintenant 12 mois, notre offre de services s’est clarifiée, notre équipe s’est non seulement agrandie, mais également grandement diversifiée et nous pouvons vraiment affirmer que nos services répondent aux besoins réels des patients et leurs proches aidants», annonce avec fierté la directrice générale, Sophie Laliberté.
En résumé, ce sont des milliers d’heures de soins gratuits qui y ont été dispensés.
«Notre centre de jour est réellement au tout début de son histoire et nous sommes très alertes à ce que nos patients et leurs familles nous manifestent comme besoins. Déjà, nous pouvons dire mission accomplie de constater l’intégration de ces nouveaux services dans le réflexe du continuum de soins de notre territoire. Nous travaillerons beaucoup dans les prochains mois sur le référencement et sur la promotion de nos services pour qu’une majorité de gens puissent savoir qu’on existe pour eux. Et ce sont réellement nos patients et leurs familles qui vont définir les prochaines étapes de notre développement», souligne Mme Laliberté.
Les services du centre de jour s’adressent à une clientèle aux prises avec une maladie incurable évolutive, mais dont le stade de fin de vie n’est pas encore installé. Les patients du Havre d’Elizabeth ont donc souvent des longs mois, voire des années à vivre, et viennent y chercher des soins spécialisés, avec des experts en soins palliatifs, à raison d’une journée par semaine.

Aux dires de Nathalie Plourde, la toute première invitée à avoir bénéficié des soins de l’établissement, le «Havre d’Elizabeth, c’est un lieu qui nourrit la vie».
Les soins sont excessivement variés et sont tous offerts gratuitement, directement sur place, par une équipe professionnelle et à l’écoute : infirmière clinicienne, psychothérapeute, travailleuse sociale, animatrice par l’art, professeur de yoga, massothérapeute, acuponcteur, physiothérapeute, coiffeuse, esthéticienne ainsi que plusieurs ateliers et formations ponctuels.
Les proches aidants sont également les bienvenus à accompagner la personne malade, afin qu’ils puissent eux aussi venir y chercher du soutien à travers tous les services gratuits.
Rappelons que le Havre d’Elizabeth a été réalisé grâce à l’implication d’une cinquantaine de donateurs et d’entreprises de la région qui se sont joints à la Fondation René verrière et qui se sont mobilisés pour la cause.
Construit au coût de 4,2 millions, le Havre d’Elizabeth est depuis maintes fois pris en exemple par les organismes du milieu des soins palliatifs de partout au Québec, qui viennent s’inspirer afin de reproduire le modèle dans leur propre région. (CGM)