Drummondville accueille 200 personnes pour l’actualisation de la Politique bioalimentaire

Drummondville accueille 200 personnes pour l’actualisation de la Politique bioalimentaire
Tous se sont entendus sur une vision commune et des orientations claires pour la prochaine politique bioalimentaire (2025-2035). (Photo : gracieuseté)

DRUMMONDVILLE. Près de 200 personnes étaient réunies ce vendredi en rencontre de travail à Drummondville pour l’avenir du secteur bioalimentaire.

Parmi les participants, on retrouvait des dirigeants de la chaîne bioalimentaire ainsi que des représentants des ministères et organismes provinciaux et fédéraux, du milieu municipal, de la société civile et de la recherche. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, André Lamontagne, était notamment présent.

Tous se sont entendus sur une vision commune et des orientations claires pour la prochaine politique bioalimentaire (2025-2035).

Ce rendez-vous se tenait dans un contexte qui nous rappelle l’importance de se serrer les coudes, d’innover et de continuer à soutenir la compétitivité des entreprises pour un secteur fort et résilient. Ces thèmes ont été au cÅ“ur des échanges tout au long de la journée.

Le ministre Lamontagne, s’est montré très satisfait à l’issue de l’exercice, qui concluait plus d’une année de consultation des partenaires de la politique bioalimentaire.

«Je suis très heureux du consensus entourant les grandes orientations qui définiront notre prochaine politique bioalimentaire, à lumière des échanges qui se sont tenus aujourd’hui. Il faut renforcer la compétitivité de nos entreprises, valoriser le potentiel de notre territoire agricole et intensifier la réponse aux changements climatiques. Plus que jamais, je nous invite à travailler ensemble, dans la même direction, prêts à mettre le cap sur 2035!»

Les fondements de la prochaine politique proposés aux participants ont suscité une forte adhésion.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, André Lamontagne. (Photo gracieuseté)

«Le milieu agricole du Québec souhaite une politique bioalimentaire résolument axée sur les attentes et les besoins de ses principaux artisans, plus particulièrement en ce qui concerne la pérennité, la résilience, la rentabilité et la compétitivité des entreprises. Le projet de société que nous souhaitons continuer de construire, c’est-à-dire nourrir durablement nos concitoyens, développer le territoire et contribuer positivement à la vitalité de nos régions, est plus que jamais conditionnel à cette priorisation, comme le démontrent les tensions commerciales que nous vivons actuellement», soutient Martin Caron, président général de l’Union des producteurs agricoles.

«Face aux défis croissants, il est crucial d’unir nos forces pour créer un avenir durable pour le secteur bioalimentaire. La Politique bioalimentaire demeure notre meilleur atout pour synchroniser les efforts de tous les partenaires, garantissant ainsi la résilience et la prospérité de notre industrie», souligne Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du Conseil de la transformation alimentaire du Québec.

«Le processus de réflexion en cours est primordial en vue d’établir une vision claire et partagée de notre secteur pour les dix prochaines années. En ce qui concerne nos exportations, les nombreux défis rencontrés au cours des cinq années de la dernière politique bioalimentaire illustrent bien l’importance des investissements stratégiques et de la diversification de nos marchés d’exportation pour assurer le succès des entreprises agroalimentaires québécoises», explique de son côté Martin Lavoie, président-directeur général du Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada.

Cette prochaine politique visera à assurer la compétitivité du secteur, la durabilité des ressources naturelles, la résilience du système face aux chocs (climatiques, économiques, géopolitiques) ainsi que la capacité à nourrir notre monde aujourd’hui et pour les années à venir.

Le secteur bioalimentaire représente près de 7 % de l’activité économique au Québec (PIB) et plus de 75 000 entreprises, dont 28 200 exploitations agricoles et environ 3 150 établissements de transformation. Ce secteur regroupe 530 000 emplois, soit 12 % de l’emploi au Québec.

Le lancement de la Politique bioalimentaire 2025-2035 est prévu au printemps prochain. (CGM)

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