MUNICIPALITÉ. La Municipalité de Saint-Lucien a augmenté sa taxe foncière générale d’environ 6 % dans son budget de 2025 alors que le maintien du réseau routier, le développement résidentiel et l’offre en loisirs font partie des priorités.
Afin de mieux réaliser ses travaux de voirie, la Municipalité a fait l’acquisition d’une benne à asphalte chaude en 2024. Selon la mairesse Maryse Collette, ce nouvel équipement a permis d’améliorer considérablement l’état des chaussées du territoire.
«Lorsque nous avons fait le budget, les chemins ont été l’une de nos priorités. On veut continuer de maintenir notre réseau. Nous ferons beaucoup de travaux en régie interne. Nos employés municipaux travaillent bien», mentionne Mme Collette.
Lors de la prochaine année, la réfection du 9e rang de Kingsey, au coût de 2 755 000 $, et l’asphaltage du domaine Despins, avec un budget de 640 000 $, représentent les principaux projets. On prévoit aussi de recharger la rue de la Réserve et le domaine Lemire.
Aussi pour entretenir ses routes, la Municipalité a planifié l’achat, cette année, au coût de 34 500 $, d’une débroussailleuse afin de mieux entretenir ses fossets. Saint-Lucien doit également ajouter des glissières de sécurité en bordure de certaines rues et inspecter des ponceaux durant l’année.
On prévoit aussi l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques au bureau municipal, au coût projeté de 24 000 $, cette année.
L’augmentation d’un peu plus de 6 % du taux de taxation général le fait passer à 0,50 $ par 100 $ d’évaluation pour les édifices résidentiels. Le budget total de la Municipalité se chiffre à 8,46 millions de dollars, pour une hausse de 3,413 millions de dollars comparativement à 2024.
Loisirs
Initialement prévue pour 2024, la seconde phase du sentier pédestre a été reportée à 2025 en raison d’un manque de personnel municipal pour réaliser le projet. Un montant de 195 00 $ est prévu au PTI à cet effet.
Le projet de pavillon multifonctionnel a, quant à lui, été annulé. Les coûts actuels ne justifient pas l’investissement alors que l’entretien des routes est jugé prioritaire. Saint-Lucien mise plutôt sur l’installation de jeux d’eau en 2027 (300 000 $), en plus de la phase deux du skatepark (90 000 $) et d’un abri pour la table de ping-pong (10 000 $) en 2026 du côté des loisirs.
À plus court terme, la Municipalité prévoit l’embauche d’un coordonnateur aux loisirs afin d’idéalement proposer un camp de jour cet été et d’ajouter plus d’activités de loisirs sur son territoire.
Développement
Stagnant depuis un bon moment, le développement résidentiel de Saint-Lucien est un dossier que veut faire progresser la mairesse avant les prochaines élections. À l’heure actuelle, la Municipalité demeure garante du propriétaire des terrains vacants de la rue du Chevreuil pour y lancer un projet de construction résidentielle.
«Depuis que je suis entrée en poste, il n’y a aucune maison qui s’est bâtie à l’intérieur du schéma d’aménagement qui a été établi. C’est difficile de développer notre village. Je veux trouver un moyen de faciliter ça avant la fin de mon mandat», dit la mairesse Maryse Collette, qui réfléchit encore à son avenir politique.
Récemment entrée en poste, la directrice générale intérimaire Nadia Talbot prévoit attaquer ce dossier prochainement.
Saint-Lucien a actuellement une stratégie de développement résidentiel axé sur les maisons unifamiliales. Avec les nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT), la Municipalité estime qu’elle se devra d’être créative dans ses futurs projets résidentiels.
Par ailleurs, la recherche de solutions entourant la municipalisation de la rue DeChantal dans le domaine Talbot se poursuit. La Municipalité n’avait pas de nouveau à communiquer lors de l’entretien avec L’Express. Cependant, des discussions avec le gouvernement du Québec ont lieu fréquemment.