DRUMMONDVILLE. Instigateur d’un projet d’innovation visant à accélérer la transition numérique des entreprises, le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) a reçu une subvention de 915 689 $ de la part de PROMPT. Cet appui financier permettra de consolider et d’accroître les effectifs en recherche de l’établissement drummondvillois.
Les PME manufacturières du Québec accusent un retard important quant à leurs processus de fabrication et d’affaires. Si elles veulent conserver leur part de marché, il devient urgent qu’elles entreprennent leur virage numérique. Or, la pression qu’elles subissent pour innover n’est pas uniquement de nature technologique ; elle est aussi exacerbée par le manque de main-d’œuvre qualifiée. C’est dans ce contexte que le CNIMI a développé le projet Faciliter la transition numérique des PME manufacturières : une approche d’accompagnement holistique stratégique visant une transformation durable des pratiques d’affaire et de production par l’intelligence manufacturière. Ce projet consiste à améliorer la compréhension des PME vis-à -vis leurs besoins, à développer des designs expérimentaux, et à tirer avantage des outils d’intelligence artificielle (IA) pour collecter des données d’entreprises.
Afin de soutenir cette approche, quatre nouvelles ressources spécialisées en science de données et en IA mettront leurs talents au service des PME, afin d’y implanter des changements durables.
«Par sa contribution, PROMPT vient directement appuyer la vision du CNIMI : rendre les manufacturiers québécois plus compétitifs et plus performants. Nous sommes fiers de la confiance qui nous est accordée, d’autant plus que celle-ci aura un effet immédiat et concret. Plusieurs entreprises profiteront bientôt de l’expertise de nos nouveaux talents, qui intégreront une équipe déjà reconnue pour son implication auprès de l’industrie», souligne Hussein Ibrahim, directeur du CNIMI.
«Évoluant dans le secteur des technologies, nous sommes particulièrement sensibles aux initiatives visant à accélérer la transformation numérique. Le projet d’investissement du CNIMI recèle un fort potentiel en la matière, et c’est pourquoi nous y avons répondu de façon positive. Nous saluons les efforts déployés par le Centre pour démocratiser l’intelligence manufacturière», indique Liette Lamonde, directrice générale de PROMPT.
Les sommes consenties par PROMPT pour réaliser cette initiative s’inscrivent dans le programme de financement «Prompt Propulsion – Capacité IA».
«L’automatisation permet aux entreprises manufacturières de gagner en productivité et de poursuivre leur croissance. Grâce à ce financement de 915 689 $ réalisé par PROMPT, l’équipe du CNIMI pourra continuer d’accompagner les PME québécoises dans leur virage numérique en facilitant l’intégration des outils d’intelligence artificielle de manière durable», note Céline Haytayan, députée de Laval-des-Rapides et adjointe gouvernementale à la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (volet intelligence artificielle).
«Un constat fondamental des travaux sur la transition numérique des PME manufacturières réalisés au CNIMI, c’est que la participation des établissements d’enseignement supérieur à l’amélioration de la productivité et à l’adoption des technologies numériques dans le secteur manufacturier est réellement insuffisante. Une cause importante de ce désarrimage est le délai pour le financement, la formation des équipes de recherches et le recrutement des étudiants-chercheurs qui est excessif dans un contexte de recherches en partenariat Université-industrie. Le modèle du CNIMI vise justement à contrer ce problème de capital humain pour réconcilier et mutualiser les capacités du milieu de la recherche et celles des PME québécoises. Ce jumelage nécessite une interface professionnelle, et c’est pourquoi un programme comme Prompt Propulsion Capacité-IA, qui s’attaque aux problèmes de capital humain plutôt qu’aux défis techniques, est essentiel. C’est aussi pourquoi cette subvention est une pièce maîtresse afin que le CNIMI réalise sa mission ambitieuse», soutiennent les professeurs Laurent Cormier, Marc-André Gaudreau et Sousso Kelouwani, instigateurs de cette subvention