Les fleurs coupées au cœur d’un événement à Drummondville

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Par Emmanuelle LeBlond
Les fleurs coupées au cœur d’un événement à Drummondville
Pas moins de 115 personnes ont participé à la journée des fermes productrices de fleurs coupées, en présence et en ligne. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

ÉVÉNEMENT. Les acteurs et les intervenants de l’industrie des fleurs coupées se sont rassemblés, jeudi, au Best Western Hôtel Universel de Drummondville.

«C’est un événement qui vise en premier lieu les producteurs. On veut aussi aller chercher des gens qui envisagent de devenir producteurs, ceux qui ont un intérêt envers la fleur coupée. Il y a des intervenants et des acteurs de l’industrie, comme ceux qui œuvrent en service-conseil ou les fournisseurs. On a aussi des fleuristes qui sont là», fait savoir la présidente de l’Association de productrices et producteurs de fleurs coupées du Québec, Clémence Rivard-Hiller.

Pas moins de 115 personnes ont participé à la troisième édition de la journée des fermes productrices de fleurs coupées, organisée par l’Association et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

«C’est un événement de perfectionnement. C’est aussi une chance de réseauter. C’est un élément important dans le développement des fermes. On est un peu éparpillé partout au Québec. L’agriculture se fait aussi hors des grands centres», indique Clémence Rivard-Hiller, également propriétaire d’Origine Fleurs dans les Basses-Laurentides.

Clémence Rivard-Hiller est également la propriétaire de Origine Fleurs à St-Joseph-du-Lac, dans les Basses-Laurentides. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

«On reste quand même des personnes qui ont une certaine forme de compétition l’une envers l’autre. On veut ouvrir et faire tomber ces barrières. On croit qu’on est plus fort quand on est ensemble», ajoute-t-elle.

Le secteur des fleurs coupées est en croissance, et ce, à l’échelle de la province.  «On est clairement encore dans un stade d’émergence, dans le sens qu’il n’y a pas d’énormes fermes productrices encore. À l’Association, 57 % de nos 80 membres sont encore en stade de démarrage, c’est-à-dire une entreprise de moins de trois ans.»

Il est possible de consulter une carte interactive sur le site Web de l’Association, répertoriant l’ensemble des membres à travers le Québec. On retrouve entre autres la ferme productrice de fleurs La Cabane à Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans la MRC de Drummond.

Concrètement, qu’est-ce qu’une ferme florale? «C’est une ferme qui produit des fleurs à des fins de revente. C’est une fleur qui n’est pas là pour sa beauté directement dans le champ. Elle est là pour être coupée au stade parfait, acheminée directement à un client ou un intermédiaire dans le but d’être valorisée dans un arrangement ou dans un bouquet», explique Clémence Rivard-Hiller, en précisant qu’il s’agit de petites à moyennes entreprises règle générale.

À l’occasion de l’événement, les participants ont assisté à des conférences et panels, portant sur la production de semis, la production de la lisianthus, le coût de revient ainsi que le stade de récolte.

Soulignons que l’Association de productrices et producteurs de fleurs coupées du Québec a été fondée en novembre 2023.

«C’est une association qui est tout jeune et qui se veut pour regrouper les producteurs, mais aussi d’avoir une présence politique auprès des secteurs agricoles. C’est un secteur qui est nouvellement reconnu par le ministère de l’Agriculture et des Pêches du Québec», informe la présidente.

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