Drummondville propulse une panoplie de projets culturels

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Par Emmanuelle LeBlond
Drummondville propulse une panoplie de projets culturels
Mackinaw se dédie à la formation, la création, la production et la diffusion de spectacles. (Photo: gracieuseté - André Gosselin)

MUNICIPAL. La Ville de Drummondville propulsera une panoplie de projets culturels par l’entremise de différents programmes.

«L’objectif de tout ça est de soutenir les organismes qui offrent des services à nos citoyens. Premièrement, faire en sorte de pouvoir faire découvrir des projets, des organismes et des formes d’art. Deuxièmement, rendre curieux. Troisièmement, divertir les gens. On a besoin de bonheur. On a besoin de beau», soutient la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.

Une somme de 804 000 $ a été octroyée à sept organismes culturels dans le cadre du programme d’aide au fonctionnement. Il s’agit du Musée de la photographie, de Mackinaw, de la Société d’histoire de Drummond, de la Symphonie de Drummondville, du Chœur Bella Voce, de l’Ensemble vocal de Drummondville ainsi que les Impatients.

Le programme a pour but d’appuyer les organismes culturels locaux dans l’accomplissement de leur mission, la réalisation de leurs activités régulières ainsi que leur plan d’action.

Trois organismes culturels bénéficieront du programme d’aide spécifique pour un montant de 9765 $, soit l’Ensemble vocal de Drummondville, Mackinaw et l’Harmonie de Drummondville. L’enveloppe permettra aux organismes de réaliser un projet spécial contribuant à l’épanouissement des arts et de la culture sur le territoire.

À propos de l’entente de développement culturel, une somme de 72 500 $ a été attribuée à l’Orchestre symphonique de Drummondville, le centre d’art actuel DRAC ainsi que les artistes Mylène Bergeron et Diana Ramirez.

En parallèle, la Ville a également signé un contrat triennal avec l’artiste professionnelle Gabrielle Bélanger pour un montant de 103 411,50 $, sur une durée de trois ans.

«Gabrielle Bélanger a une forme d’art particulière qui mêle l’art thérapie avec une création artistique. Elle a une démarche unique qu’on ne retrouve pas ici. Il y a une forme particulière d’art qui va souvent chercher les gens les plus vulnérables de la société. Elle nous a fait des propositions qu’on trouve intéressantes», explique Stéphanie Lacoste.

Un total de trois projets verra le jour, dont un premier en 2025.

Soulignons que les ententes de développement culturel reposent sur un partenariat entre le ministère de la Culture et des communications du Québec et les milieux municipaux régionaux.

L’été dernier, Gabrielle Bélanger était de passage à Drummondville. L’artiste professionnelle avait réalisé le projet intitulé Marcher le territoire, allant à la rencontre des personnes en situation d’itinérance. La résidence de cette dernière s’est conclue à la bibliothèque publique, où la population était invitée à découvrir une installation artistique.

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