La capacité d’accueil de Saint-Joachim à l’étude

La capacité d’accueil de Saint-Joachim à l’étude
Le potentiel de densification du secteur Saint-Joachim ainsi que des municipalités rurales de la MRC de Drummond est à l’étude. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

TERRITOIRE. La MRC de Drummond a mandaté la firme Vivre en Ville pour l’analyse du potentiel d’optimisation de la capacité d’accueil du secteur de Saint-Joachim-de-Courval à Drummondville. L’objectif est de déterminer comment ce territoire peut être densifié de façon optimale.

Dans les effectifs de la MRC de Drummond, on compte sur la présence d’un aménagiste qui est chargé exclusivement de l’optimisation de la capacité d’accueil. Celui-ci réalise ce genre de travail pour chacune des 17 municipalités rurales du territoire.

«On ne parle pas de densifier à outrance et ce genre de choses là, avertit John Husk, directeur général adjoint de la MRC. On veut faire ça de façon intelligente et à échelle humaine. On pense que la filière batterie pourrait générer de la croissance chez nous. Dans les circonstances, on ne veut pas empiéter sur des terres agricoles ou des milieux humides. C’est pour ça que l’aménagiste fait le tour de chacune des municipalités pour leur produire un plan de densification. La plupart de ces municipalités n’avaient pas fait d’étude à ce sujet.»

Des municipalités, telles que Durham-Sud, Saint-Félix-de-Kingsey et L’Avenir, ont déjà obtenu des résultats de l’analyse les concernant. «Ces municipalités voient le potentiel qu’elles ne savaient pas qu’elles pouvaient avoir», indique la préfète Line Fréchette.

Concernant la Ville de Drummondville, les effectifs de son service de l’urbanisme travaillent activement à réaliser une étude du genre. Cependant, dans le cas du périmètre urbain secondaire de Saint-Joachim-de-Courval, le mandat sera réalisé par la firme Vivre en Ville. Celui-ci a été adopté par le conseil des maires le 15 janvier.

«Drummondville est plus avancée que la MRC en termes de densification. On leur donne des moyens pour répondre à leurs besoins qui restent. La MRC porte le dossier en collaboration avec la Ville. Puisqu’on n’a pas besoin de faire une analyse à grande échelle de tout le territoire de Drummondville, la Ville a mentionné qu’elle pourrait bénéficier de ce genre de service pour le secteur Saint-Joachim», ajoute M. Husk.

Vivre en Ville doit compléter son analyse d’ici le mois de juin et ensuite déposer son rapport à la MRC de Drummond et à la Ville de Drummondville.

Cette action s’inclut dans le cadre de l’Entente sectorielle de développement (ESD) de la MRC de Drummond avec la Table des MRC du Centre-du-Québec. Une aide financière du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) accompagne cette offre de service évaluée à 3 000 $ avant les taxes.

«Avec les nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT), tout le Québec doit changer sa façon de se développer; on avait tendance à s’étaler un peu. Les règles se sont beaucoup resserrées. Il faut continuer de se développer, mais autrement, en densifiant et en consolidant les périmètres qu’on a déjà au lieu d’en prendre plus large. Pour ça, il faut des analyses et des outils spéciaux», explique John Husk.

Accompagnement

Par ailleurs, avec le départ prévu de la directrice générale Christine Labelle le 6 février et l’entrée en poste immédiate de John Husk, la MRC de Drummond a prévu une somme dédiée à l’accompagnement du nouveau directeur général et greffier-trésorier. Ainsi, un montant de 20 000 $, taxes incluses, a été inséré au budget de 2025 afin d’octroyer, au besoin, des mandats d’accompagnement de la direction générale.

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