La mémoire de Pablo au cœur du rêve de Ginette Bastien

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Par Ghyslain Bergeron
La mémoire de Pablo au cœur du rêve de Ginette Bastien
Un grand Alexandre du nom de Wasabi se tient sur la main de la propriétaire Ginette Bastien. (Photo : Ghyslain Bergeron)

AFFAIRES. Depuis huit mois, Ginette Bastien peaufine son rêve de mettre sur pied une oisellerie spécialisée en élevage et vente de perroquets. La maison est remplie de cages, les oiseaux chantent, mais le 20 février, tous ces perroquets déménageront au Paradis de Pablo sur le boulevard Lemire, à Drummondville. 

«Ce sera unique au Centre-du-Québec! Même si ça semble surprenant, il y a un marché pour le perroquet. C’est un bon investissement, car il y a des espèces qui peuvent vivre jusqu’à 90 ans», a lancé d’entrée de jeu la femme d’affaires.  

Depuis son enfance, elle côtoie ces colorés oiseaux qui sont très intelligents. Si par le passé perruches et tourterelles envahissaient la maison familiale, aujourd’hui elle voue une passion pour les perroquets.

Cette perruche à collier adore les téléphones intelligents. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Je suis littéralement tombée en amour avec un gris et une grise d’Afrique. Par la suite, je me suis mise à en acheter pour atteindre une vingtaine d’oiseaux. J’ai commencé à faire de l’accouplement il y a quelques années. De fil en aiguille, je me suis vu travailler avec eux et c’est pour ça que je veux que ce soit mon projet de retraite.» 

Sous la bannière Pattes et Griffes, Mme Bastien installera son oisellerie Le Paradis de Pablo bien en vue dans son local de 557 mètres carrés (6000 pi carrés) sur le boulevard Lemire, voisin du Dollarama. 

«J’ai donné le nom de mon premier (perroquet) gris d’Afrique, Pablo, au commerce pour me le rappeler. C’est lui qui m’a donné le goût de faire ça. J’aurai plusieurs espèces de perroquets, du conure à l’ara. Je vendais déjà mes oiseaux à des animaleries, alors j’ai décidé de me lancer. Ils sont nourris à la main, ils sont habitués aux humains rapidement.» 

Déjà, l’entreprise a fait ses classes sur Facebook. Des clients viennent de partout pour se procurer un perroquet.

Mumba est un gris d’Afrique. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«J’en ai vendu à des gens de l’Île-du-Prince-Édouard. C’est satisfaisant de voir les perroquets dans leur nouvel environnement, car les clients envoient des photos!» 

Les travaux d’aménagement sont en cours pour une inauguration prévue à la mi-févier. 

«Ils ont installé l’enseigne hier. Ça va être beau. J’ai fait faire un meuble sur mesure pour les oiseaux. Ils vont être bien. De plus, je vais accueillir des chats et chiens en refuge. J’aurai même un lave-toutou accessible pour les clients. Bien sûr, il y aura de la nourriture, des accessoires et des jouets de tous genres», a précisé Mme Bastien. 

Le Paradis de Pablo créera sept emplois. L’investissement total n’a pas été dévoilé.

Pour le moment, il est possible de joindre Mme Bastien sur la page Facebook de l’entreprise.

Le commerce sera situé au 2259, boulevard Lemire. (Photo : Ghyslain Bergeron)
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